L’ALCOOL SOUS TOUTES SES FORMES

L’alcool a toujours fait beaucoup parler de lui.  On dit d’ailleurs qu’il délie les langues.  Qu’en est-il de cette substance qui fait à la fois notre bonheur et notre malheur, à laquelle sont dédiés des films et des livres, des études scientifiques, voire des centres de … désintoxication ?

Comme le dit si bien Paracelse, “c’est la dose qui fait le poison”.

Un peu d’histoire

Le mot alcool vient de l’arabe الكحل al-kuħl, qui signifie « antimoine pulvérisé » puis par extension le mot s’est étendu à toute substance distillée ou raffinée.  L’alcool est une substance qui contient de l’éthanol, qui est un psychotrope obtenu par fermentation de végétaux.

La boisson obtenue grâce à cette fermentation alcoolique peut être distillée pour donner une eau-de-vie ou un autre spiritueux plus fort ; elle est utilisée par l’Homme depuis l’aube des temps.

La littérature antique l’évoque fréquemment dans la vie sociale des Hommes avec comme première référence la bière en Mésopotamie. Dans l’Antiquité, certains dieux du panthéon comme Dionysos/Bacchus dont le culte était répandu en Grèce et à Rome, avaient dans leur attribution le vin.  D’où les bacchanales, fêtes religieuses célébrées en l’honneur de Bacchus dans le monde romain. L’alcool aurait eu un usage sacré, conduisant notamment à l’extase mystique.

L’alcool a donc toujours, dirait-on, coulé à flots, et n’a jamais été interdit, sauf à quelques exceptions près.

Dans certains pays, comme l’inde, il y a des régions considérées comme sacrées, où l’alcool est interdit.  Certaines religions comme l’Islam prohibent la consommation de l’alcool.

Aux États-Unis, en 1920, une mesure drastique est imposée aux citoyens américains : la consommation d’alcool est interdite sur l’ensemble du territoire : c’est la fameuse prohibition.
Était-ce vraiment pour que les citoyens américains arrêtent de boire ou pour imposer le gasoil des géants du pétrole plutôt que de laisser les voitures rouler à l’éthanol ?  Nous ne le saurons jamais.

Aux 20ème et 21ème siècles, l’on peut affirmer que l’alcool fait partie intégrante de notre culture.

Les méfaits de l’alcool

Alcool au Volant

L’alcool est LA drogue récréative légale qui occasionne la plus forte mortalité dans le monde.

Selon le Figaro : « La consommation moyenne en France est de 2,7 verres par jour. Trois victimes sur quatre sont des hommes.  En France, pays du vin de qualité qui se déguste, l’excès d’alcool continue à tuer en grande quantité, malgré une baisse de la consommation ces 50 dernières années. Il serait responsable de 49.000 décès en 2009. Par comparaison, le tabac est responsable de 73.000 décès annuels. L’alcool est responsable de 36.500 décès chez l’homme, ce qui représente 13% de la mortalité totale masculine, et de 12.500 décès chez la femme, soit 5% de la mortalité totale. Dans 40% des cas, le décès du patient survient avant l’âge de 65 ans. L’alcool est une cause importante de mortalité prématurée, puisqu’il est responsable de 22% des décès entre 15 et 34 ans, 18% des décès entre 35 et 64 ans et 7% des décès à partir de 65 ans. »

Source : Alcool – Les chiffres – Fiches santé et conseils médicaux (lefigaro.fr)

Et encore ne sont pas comptées dans ces statistiques toutes les pathologies qui sont la conséquence indirecte de la consommation d’alcool : suicides, AVC, Parkinson, etc.

Les chiffres de mortalité actuels liés au tabac et à l’alcool n’ont pas évolué depuis 2009, comme l’indique France TV Info: “Le tabac et l’alcool tuent tous les ans, en France, 120 000 personnes. C’est un Covid par an” – professeur Amine Benyamina.

Source : FranceTvInfo

Étrangement, l’alcool et le tabac ne sont pas considérés comme des pandémies, et loin d’être interdits ou même réglementés, ils sont d’usage commun et quotidien, dans l’insouciance la plus totale du corps médical.  Rien ne vous empêche d’acheter 50 litres de whisky au magasin, pas besoin de prescription. Allez comprendre…

À la suite d’une étude à très large échelle publiée en 2018 par The Lancet, basée sur les effets sur la santé de la consommation d’alcool chez 28 millions de personnes entre 1990 et 2016, on a conclu que consommer de l’alcool est dangereux même à faible dose.

L’alcool fait partie de la catégorie des dépresseurs. Ce type de drogues agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps. L’alcool affecte les comportements et la coordination des mouvements.

Une forte alcoolémie, engendre une augmentation des niveaux de dopamine, d’opioïdes endogènes et de sérotonine.  Ce sont les effets positifs et dits « récompensants » de l’alcool.

Le souci est qu’un usage répété va créer une dépendance à ces plaisirs artificiels et l’impression de ne plus pouvoir ressentir de plaisir sans cette stimulation externe.  En termes scientifiques, ton corps aura plus de mal à produire de la dopamine et de la sérotonine.

Quels sont les risques liés à l’alcoolisme ?

Alcool et Cerveau

Le trajet de l’alcool dans ton corps

Après ingestion, l’alcool va être absorbé au niveau du jéjunum et du duodénum dans ton intestin grêle.

L’ingestion de nourriture va ralentir la vidange gastrique, ce qui prolonge le temps de présence de l’éthanol dans ton estomac. Tu ressentiras donc moins vite les effets maximaux de l’alcool si tu l’ingères durant un repas : 90 minutes en moyenne contre 45 si tu es à jeun.

Donc ne bois pas l’estomac vide pour éviter les mauvaises surprises.

Attention également, car l’alcool franchit la barrière placentaire et passe dans le liquide amniotique, donc pas d’alcool avant et pendant la grossesse, mais aussi pendant l’allaitement. Après absorption, l’éthanol passe en quelques minutes (moins de 10 minutes) vers tes organes les plus vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie.  L’alcool est éliminé à 95% par le foie. Les 5 % restants sont éliminés par les reins, la peau, les poumons et la salive.

En moyenne, l’homme, par sa constitution « tient mieux l’alcool » que la femme.  Toutefois, il y a des exceptions 😊.  Les personnes âgées sont aussi plus vulnérables aux effets de l’alcool.

Attention, comme le veut le proverbe latin, « in vino veritas », tu auras tendance à tout révéler quand tu es un peu pompette.  Parfois ça peut aplanir les angles, parfois ça peut briser des amitiés.  Tu es prévenu.e !

Contenu d’un verre classique en alcool pur :

Verre alcool standard

Source : https://www.santepubliquefrance.fr/

Apéritif, digestif, idées reçues

Apéritif

Un apéritif a pour but d’ouvrir l’appétit.  Certaines épices et plantes sont apéritives.  Les alcools dits apéritifs sont  doux, secs, légers et acides.  L’alcool en lui-même n’est pas apéritif, mais certaines plantes comme l’anis qu’il contient le sont.

Dans la culture populaire, “prendre l’apéro” est devenu synonyme de manger et boire un peu avant le repas principal pour se mettre en appétit.  C’est plus un événement social que digestif. On pense communément que l’apéritif alcoolisé « fait digérer »,  Au contraire, l’éthanol contenu dans ces boissons ne fait pas digérer, mais il dissout les graisses contenues dans les aliments en cours de digestion, ce qui améliore le confort du gros mangeur.  C’est donc une fausse impression qui entraîne la suralimentation.

Digestif

Un digestif, comme son nom l’indique, facilite la digestion.  Parmi les plantes et épices digestives :  camomille, gentiane, mélisse, menthe, moutarde blanche, safran, sauge, thé, verveine, cumin, coriandre, fenouil.

Le digestif se prend toujours en fin de repas.   Il s’agira traditionnellement d’un alcool fort : trou Normand, cognac, armagnac, calvados, whiskys et vieux rhums.  Mais au fait, l’alcool est-il vraiment un digestif, ou est-ce encore une croyance populaire.

Hé bien selon une étude scientifique, ce serait plutôt la deuxième option. En effet, au lieu de faciliter la digestion, l’alcool la ralentit. Ta capacité digestive diminue sous l’effet de l’alcool fort. L’action de l’alcool sur le tube digestif perturbe l’efficacité de la digestion. Comme l’estomac absorbe tout de suite l’alcool, la sécrétion des glandes gastriques est inhibée et l’hormone stabilisatrice de l’acidité stomacale s’en trouve perturbée.

Tout cela confirme que l’alcool ne possède pas de vertu digestive. Mais les traditions ont la vie dure, d’autant plus que la sensation d’être moins rempli après une consommation d’alcool est bien réelle.

Encore une fois, comme pour l’apéritif, l’effet est plus psychologique que gastrique.  Donc, si vous voulez réellement aider votre estomac à digérer, prenez une tisane digestif ou un vin aux plantes ayurvédiques.

Un peu d’ésotérisme

En anglais, on nomme aussi l’alcool « spirits », car il faciliterait le passage des esprits, parfois taquins.  Peut-être est-ce aussi pour cela que quand on boit trop, on dit qu’on « perd le contrôle », qu’on ne se souvient de rien.

Certaines traditions ésotériques suggèrent que l’alcool dissipe le voile entre le monde matériel et le monde des esprits, des démons, ou des jnouns en arabe (djinns).  Il est vrai que quand on boit, on ne se montre pas toujours sous notre meilleur jour et qu’on semble être « habité » par quelqu’un d’autre. Et toi, tu y crois ?

Quelques remèdes naturels pour arrêter de boire

La monodiète de raisins ou cure de raisins

Cette monodiète se fait généralement en automne, saison du raisin. Donc, si possible, privilégie la période allant de septembre à octobre et choisis des raisins bio.  Mais bien sûr, le plus important est de pouvoir arrêter l’addiction, donc, si tu as accès à du raisin bio toute l’année, n’hésite pas.

Utilise ton extracteur de jus pour la préparation, que tu peux conserver au frigo maximum 3 jours.

L’idéal pour se débarrasser d’une addiction est de faire cette cure pendant au moins 1 mois.  Ce sera long et très difficile, donc fais-toi accompagner d’un naturopathe et d’un médecin ouvert d’esprit.

Les dattes

Arrêter de boire de l’alcool sans médicament, c’est possible. Depuis des millénaires, les dattes sont considérées comme excellents remèdes de grand-mère aidant à maintenir l’abstinence. Très riches en glucides, elles permettent de lutter contre les symptômes d’hypoglycémie et les fortes envies de sucre faisant partie du syndrome de sevrage.  Chaque fois que l’envie de boire se fait sentir, mange des dattes.  De plus, elles ont de multiples bénéfices pour ta santé.

Le gingembre

Le gingembre est utilisé car il produit une sensation de vomissement avant de consommer de l’alcool.  Tu peux broyer une racine de gingembre puis préparer une décoction (faire bouillir durant 10 minutes).  Attention, ça pique.

Le Kudzu

En Chine, cela signifie le dissipateur d’ivresse.  Le Kudzu est traditionnellement utilisé pour diminuer les envies d’alcool ou de tabac et retrouver un bien-être général.  Il peut aider dans tous les sevrages.

Il y a encore bien d’autres remèdes de grand-mère pour le sevrage comme le jus de céleri, le jus de feuilles de courges amères, l’oseille aigre, l’asaret, etc.

Quelques remèdes contre la gueule de bois

Gueule de bois

On estime qu’il faut environ 1h30 au foie pour éliminer 1 verre d’alcool, soit 10 g d’alcool pur.  Donc, selon ce que t’as bu, ça peut prendre un certain temps 😊.

Premièrement, il faut te réhydrater (car l’alcool déshydrate énormément) et t’accorder du repos.

Ensuite, si tu n’as rien mangé de la soirée, c’est une bonne idée de te remplir l’estomac avec ce qui te fait plaisir.  Ce n’est pas le moment d’être regardant, mais bien d’être rassasié et satisfait.

Une petite tisane alcalinisante : thym – citron – miel, avec un peu de thé vert peut te faire du bien.  Le citron est un anti-vomitif.  Le miel peut t’aider à métaboliser l’alcool plus rapidement.  Le thym, pour la gorge.  Le thé vert calme le mal de tête et nettoie le foie.

Le plasma marin, très nettoyant.  Tu passeras peut-être un peu de temps au toilettes.

L’eau de coco, très similaire à ton plasma sanguin, peut t’aider aussi, en rééquilibrant les tensions électrolytiques dans tes fluides corporels.  Vive la nature.

Jus de légumes et/ou de fruits frais bio : l’alcool est extrêmement acidifiant, donc, fais le plein d’antioxydant. Bon, tu te devras peut-être demander à une bonne âme de te le préparer.

Consommer des bananes bien mûres, pleines de potassium.  La banane te permet aussi de lutter contre la nausée.

Et si tu en as le courage, va t’oxygéner un peu en marchant dans la nature.

A éviter : les remèdes chimiques de notre bonne vieille industrie pharmaceutique, comme le citrate de bétaïne et autres.

En cas de mal de tête, préfère les huiles essentielles à l’aspirine.

Du bon usage de l’alcool

Teintures-mères

Assez parlé des côtés négatifs, car comme toujours, il y a toujours un autre son de cloche. Haa, les sons de cloche quand t’as trop bu, c’est sûr, tu ne veux en entendre qu’un !

L’alcool peut aussi être utilisé modérément et avec contrôle, comme digestif par exemple.

En naturopathie, en Ayurvéda, en médecine chinoise, et dans bien d’autres médecines holistiques, on utilise l’alcool comme remède.

Les teintures-mères

Ce sont des solutions hydroalcooliques fabriquées à partir d’un mélange de plantes fraîches et d’alcool. La macération de la plante pendant trois semaines dans de l’alcool entre 60° et 95° permet la réalisation de la teinture-mère. Le mélange va lentement se charger des principes actifs de la plante. Il faut régulièrement mélanger et garder à l’abri de la lumière.  Ensuite il est filtré, pour qu’il ne reste que la solution liquide.

On retrouve les teintures-mères à la base de la majorité des médicaments homéopathiques et en phytothérapie.  Elles sont utilisées en usage interne diluées dans l’eau, avec suivi médical, ou en usage externe, en compresses ou en gargarisme.

Parmi les plus utilisées, on a les teintures-mères de Calendula (désinfection des plaies), d’Orthosiphon (rétention d’eau), d’Harpagophytum (rhumatismes), d’Echinacea (boost du système immunitaire).  Il en existe beaucoup d’autres.

On peut les préparer soi-même, mais il ne faudra pas les ranger avec les bouteilles d’alcool pour les invités 😊

Les vins ayurvédiques aux plantes

En Hindi, ils sont nommés “Aristham” ou “Arishta ».  Ce sont des vins de plantes médicinales obtenus par la fermentation d’une décoction de plantes. Leur degré d’alcool variera entre 7 et 12°.  On les boit dilués dans une quantité égale d’eau, de préférence après le repas, comme digestif. La posologie varie de 10 à 20 ml, trois fois par jour.

On peut les conserver très longtemps. La préparation consiste à mélanger les ingrédients réduits en poudre dans de l’eau portée à ébullition, pendant une durée propre à chaque recette. Ensuite, on rajoute du jaggery (mélasse indienne) ou du miel. Le mélange se conserve dans un baril en bois fermé hermétiquement et fermente pendant plusieurs jours voire plusieurs mois.

Le résultat appelé Arishta sera très digeste assimilable et stimulera Agni, le feu digestif.  La fleur de Dhataki (woodfordia fruiticosa) est ajoutée afin d’augmenter la fermentation alcoolique, grâce à sa richesse en levures.

Les bières d’abbaye, les bières trappistes

Frère Tuck le Brasseur

Une bière brassée avec savoir, se déguste avec sagesse.  Peut-être est-ce frère Tuck, compagnon de Robin des Bois, qui a inventé cet adage.  Les moines menaient une vie très ascétique, et devaient se priver de bien des petits plaisirs (je ne préciserai pas lesquels).  On comprend donc sans peine qu’il fallait bien un peu lâcher la pression de temps en temps 😊.  La bière était pour les moines une nourriture, ils l’appelaient « le pain liquide ».

A l’origine, la bière ne contenait pas de houblon, mais plutôt de la coriandre, de l’absinthe, de la gentiane, ou de la sauge.  Pour remplacer ces plantes amères au goût pas toujours agréable, il a fallu attendre l’intervention de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), fondatrice de l’abbaye de Rupertsberg en Rhénanie, qui introduit le houblon dans la recette.

Le houblon est dit anaphrodisiaque, il a la particularité de diminuer les ardeurs sexuelles.  On comprend mieux pourquoi Sainte Hildegarde a changé la recette 😊.

Une consommation très modérée de bière artisanale bio peut donc avoir quelques bénéfices pour la santé. #lesbelgessaventpourquoi

Les pralines fourrées à l’alcool et la glace au rhum raisins

Ha non, ça c’est juste pour le plaisir…mais avec modération.

Conclusion

Que faut-il penser finalement de cette boisson tantôt vantée, tantôt montrée du doigt ?

Hé bien que le fait de boire de l’alcool n’est pas un acte mauvais en soi.  Toutefois, il faut veiller à pouvoir se contrôler et ne pas tomber dans l’addiction.  Certaines personnes ont une tendance naturelle à l’addiction et doivent éviter de boire, même de temps à autres.  D’autres pourront boire leur petit verre entre amis une fois par semaine sans pour autant sombrer dans l’alcoolisme.

La prudence est donc de vigueur.

Bonus : L’alcool, qu’en dit le jargon populaire ?

Si tu veux tester tes connaissances en « expressions alcoolisées », check les listes juste en dessous et dis nous si tu les reconnais toutes :p   Et surtout n’hésite pas à nous partager les tiennes en commentaire.

Les Français s’en sortent pas trop mal question tord-boyau

« Les Tontons flingueurs » ont « sorti le vitriol »
Georges Lautner, 1963

Les Tontons Flingueurs

Voir les expressions populaires françaises
  • Un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts !
  • Tu t’es vu quand t’as bu ?
  • Juste une ptite goutte
  • Prendre une cuite
  • S’en mettre dans le biniou : boire outre mesure.
  • S’enfiler un sens interdit : boire un ballon de beaujolais
  • Avoir chaud aux plumes : être ivre
  • S’aniser la chetron : se saouler au pastis.
  • Marcher sur son kilt : avoir ingurgité trop de whisky
  • Être bourré à double chevrotine : être complètement ivre
  • Être chicore comme une vache : être complètement ivre
  • Avoir la gueule en chocolat : être ivre
  • Aller à la corvée de cirage : s’enivrer en groupe
  • Se pistacher la cravate : s’enivrer
  • Avoir la crête rouge : être ivre
  • Prendre une jupette : s’enivrer
  • Se cuire les narines : s’enivrer
  • Voir les rats bleus : être atteint de delirium tremens
  • Être rond comme une queue de pelle : être complètement saoûl
  • Lécher de la groseille de zouave : boire de l’absinthe

 


À Bruxelles, on parle Brusseleir !

Vieux pub Bruxelles

Vous allez vite le comprendre, les Bruxellois ont également une profonde culture de la dive bouteille.  Demande à un belge comment ça se prononce, tu n’y arriveras pas tout seul. 😊

Voir les expressions populaires bruxelloises
  • Pottezoeïper : qui sait bien, très bien boire un verre et supporter l’alcool.
  • Pottepeï : saoûlard
  • Teuttereir / Teuteress : celui ou celle qui prend un malin plaisir à siroter bières sur bières.
  • Zoeïper : buveur (d’alcool)
  • Geneivelist : qui aime le genièvre et l’alcool, ivrogne
  • Geneivelneus : nez rouge de saoûlard
  • Geneivelvoenk : gros nez / pif de saoûlard
  • Strondzat : complètement saoûl au point de faire dans son pantalon
  • Zat : saoûl
  • Zatlap : individu qui boit goulûment en léchant tout ce qui rend saoûl
  • Zatte nelle : espèce de saoûlarde
  • Zattekluut : ivrogne
  • Zattekul : ivrogne homme
  • Zattekut : ivrogne femme
  • Zatte processie/processe : procession de soûlards
  • Zatpartie : procession de soûlards
  • Zatterik : ivrogne, buveur invétéré
  • Bobaïentche / Bobantche : petite bobine, goutte d’alcool (synonyme de ” kwak “)
  • Kwak : goutte (verre d’alcool), verre de liqueur
  • Kwakske : petite goutte (alcool)
  • Schnik : alcool
  • Chnik : genièvre, goutte (d’alcool)
  • Chnikske : petit genièvre, petite goutte (d’alcool)
  • Clamotte : goutte d’alcool
  • Druppel : goutte (alcool)
  • Druppelke : petite goutte (alcool)
  • Jatte : verre de bière
  • Kriek : bière bruxelloise de type gueuze aux de cerises de Schaerbeek.
  • Lambic : bière bruxelloise
  • Pintje : verre de bière
  • Pizewiss : bière légère, liquide, fade
  • Demi : verre de bière de ½ litre
  • Cuyte : nom d’une vieille bière bruxelloise
  • Bee : bière
  • Beeke : petite bière
  • Wallebak : noceur, ivrogne, amateur de beuveries
  • Wallebakerâ / Wallebakeraa : noce, orgie, beuverie
  • Zievereir : personne qui répète toujours la même chose, qui dit sans cesse des bêtises.

 

On a testé pour toi – Une semaine sans sucres raffinés

Je te retrouve pour un nouveau « On a testé pour toi » ✨. Je te rappelle le principe, on teste une pratique un temps et on revient vers toi pour faire un retour sur l’expérience.

Hello, je suis Éloïse (coucou👋🏼) nouvelle recrue dans la team Vidya, et je me suis lancé le défi de stopper le sucre raffiné pendant une semaine.
Prise dans une forme d’addiction, je me sentais complètement aspirée par la spirale infernale des bonbons, gâteaux et chocolats (industriels, souvent j’avoue🤭).
Et puis qu’on se le dise, le sucre c’est aussi cet aspect social et fédérateur qu’on retrouve au 4 coins de la planète. C’est ancré dans la culture mondiale, se retrouver autour d’un délice sucré a toujours été symbole de convivialité.

Je t’embarque avec moi une semaine, au travers de mon « No Sugar Diary ».

une semaine sans sucres raffinés

LE SUCRE RAFFINÉ : C’EST QUOI ?

Sodas, gâteaux, bonbons, desserts, chocolats, viennoiseries mais aussi pain, pâtes, plats préparés, sauces,… le sucre est PAR-TOUT 🤯!
Le sucre a ce pouvoir de dépendance qu’on peut comparer aux grandes drogues. Et ça évidemment, les industries l’ont bien intégré.
En 2017, une étude complètement dingue a démontré sur des rongeurs que l’addiction au sucre était comparable à celle de la cocaïne…
Sur 100 rats testés pendant l’expérience, 94 ont largement préféré le sucre à la cocaïne. (source : Intense Sweetness Surpasses Cocaine Reward)
En effet, la consommation de sucre stimule dans notre cerveau ce qu’on appelle le noyau accumbens, ou aussi appelé le circuit de récompenses.
En bref, le sucre entraîne la libération de dopamine, l’hormone du bonheur. La spirale est lancée, sucre = bonheur, sucre = récompense.
Les sucres utilisés dans l’industrie ou présents généralement dans nos placards sont des sucres raffinés qui suivent des procédés lourds qui les exemptent de leurs propriétés nutritives.

⚠️ Le sucre est-il un ennemi ? Non. Essentiel à notre organisme, il permet de stocker ton énergie et de synthétiser des protéines.
Évidemment on parle de « bons » sucres, non raffinés et en petite quantités.

Le sucre industriel est en fait du saccharose pur dépourvu de tout nutriment pour être considéré comme un produit « chimiquement pur » répondant aux normes et réglementations. Il est constitué d’une molécule de fructose et d’une molécule de glucose. Extrait de la betterave ou de la canne à sucre, le sucre passe par plusieurs procédés mécaniques avant d’arriver à leur forme finale de cristaux, liquides, … :

• Traitement physique par broyage (canne) ou trempage dans de l’eau chaude (betterave) ;
• Filtration
• Traitements chimiques à la chaux puis clarification du jus chaulé avec de l’anhydride carbonique et de l’anhydride sulfureux,
• Déshydratation et cycle de cuisson sous vide pour obtenir d’une part le sucre cristallisé et d’autre part de la mélasse.

LES MÉFAITS DU SUCRE RAFFINÉ

Une consommation de sucre quotidienne engendre des conséquences néfastes sur notre santé :

• Entraîne des problèmes de digestion
Attaque la flore antibactérienne entrainant la chute du système immunitaire
Fermentation intestinale : le sucre crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales, et à plus grande échelle le développement de cellules cancéreuses
Cause principale du diabète et de l’obésité
Augmente considérablement le taux de cholestérol et de triglycérides, favorisant hypertension et maladies cardio-vasculaires
• Cause le vieillissement prématuré des tissus, en particulier de la peau
• Cause principale du développement de bactéries bucco-dentaires (caries)

ALTERNATIVES AUX SUCRES RAFFINÉS

Sirop d’agave

La problématique du sirop d’agave est bien présente et j’en suis consciente. En effet, le sirop d’agave est un sucrant naturel extrêmement puissant. Là est donc le problème. L’extraction du sirop d’agave à une température trop élevée lui fait perdre en propriétés et monter son indice glycémique encore plus haut qu’il n’est déjà.

Notre sirop d’agave BIO & cru EATYA est extrait à froid à – de 41° pendant tout le processus, préservant toutes ses propriétés pour te proposer un produit de la meilleure qualité possible. Riche en minéraux (fer, calcium, potassium, magnésium).

Le tout est d’en consommer raisonnablement, comme tout sucre naturel il sera meilleur qu’un sucre raffiné.

Sirop d’érable

Extrait naturellement de la sève d’érable, le sirop d’érable est une alternative aux sucres raffinés plus spécifique par son goût particulier.
Le sirop d’agave est riche en minéraux (zinc, magnésium) et en vitamine B. Son fort pouvoir sucrant équivaut pour 50g à 100g de sucre classique.

Sirop ou crème de dattes

La crème de dattes est obtenue grâce à une recette traditionnelle préservant les nutriments et le goût des dattes.
Elle est un excellent sucrant naturel pour tes préparations sucrées et leur confère ce goût unique.

Sucre de coco

Le sucre de coco est extrait de la fleur de coco. Il est riche en antioxydants, il permet de lutter contre le vieillissement des cellules et de certaines maladies. Il est aussi riche en minéraux (zinc, fer, potassium, magnésium).
Le sucre de coco a un goût plus prononcé qui rappelle le caramel et quelques notes de vanille.

Sucre roux de canne non raffiné

Le sucre roux de canne non raffiné est l’alternative au sucre raffiné la plus répandue, riche en oligo-éléments, sels minéraux, vitamines, et acides aminés.

 

Tu peux retrouver notre sirop d’agave cru EATYA ainsi que notre crème de dattes BIO BioTamra sans sucres ajoutés sur notre e-shop vidya.shop, ou venir nous voir dans notre boutique à Bruxelles (60, Rue des Tanneurs, 1000 Bruxelles).

JOURNAL D’UNE SEMAINE SANS SUCRES RAFFINÉS

LUNDI : J-J.
Après m’être préparée mentalement tout le week-end, le grand jour est arrivé. Première étape, le petit-déj. Non pas que je ressente l’envie et le besoin tous les matins, comme par hasard aujourd’hui j’ai très faim. Mes yeux louchent sur le pot de confiture rhubarbe-abricot de ma grand-mère laissé au bureau… Divinement bonne, mais extrêmement sucré… On passe. Ma banane a donc un léger goût de frustration. Les heures passent et tout va plutôt bien jusqu’au premier message d’une amie : « Alors, tu tiens le coup ? » 1ère explosion de ma cervelle : un petit bonhomme me nargue par son regard et appuie sur le gros bouton rouge « SUCRE » dans mon cerveau… Je bois de l’eau 12.
2ème explosion : il fait chaud, mes collègues s’abandonnent à une douce glace crue et vegan en vente au magasin. « T’en veux ? » quasi persuadée que la compo est clean comme de l’eau de roche et… non. Frustration x 457, je mange une datte 12.

MARDI : J2.
Même sensation de faim du matin. Je trouve ça assez perturbant, mais les fruits sont de plus en plus gouteux et sucrés. La journée passe assez vite, je n’ai même pas l’impression d’avoir pensé à mon challenge. Je n’ai pas envie de sucre et je ne me sens pas frustrée, Happy Me !

MERCREDI : J3.
Cette nuit j’ai rêvé de cette tablette de chocolat violette bien connue dont je tairai le nom… Une seule pensée dans ma tête dès le réveil : donnez-moi du sucre 🤯.
Quand j’arrive au bureau, Ophélie aka Philie, notre petit rayon de soleil, nous a préparé une petite verrine citron-yaourt de coco sur son sablé croquant 🤤. Sablé = sucre raffiné… Je pèse le dilemme dans ma tête pendant quelques minutes en voyant mes collègues se délecter de ce mets délicieux. Je craque, je déguste, explosion de saveurs succulentes dans ma bouche et dans ma tête 🥰. J’ai craqué et tant pis, pas de place à la culpabilité.
Les dattes sont mes meilleures amies cette semaine, quand je sens que le bouton s’allume je déguste un bonbon naturel et la frustration s’efface.

JEUDI : J4.
Je vis plutôt bien ce challenge, malgré le « craquage » d’hier, j’ai la chance d’être dans la boutique et de pouvoir remplacer mes envies de sucres dégoûtants par de délicieux petits gâteaux crus et vegan à base de dattes ou autres sucrants naturels (de chez NatsRawline). J’ai pris le réflexe de manger des fruits et des dattes pour combler mes envies. Malgré quelques moments de frustration, le soir parfois, ou quand je vois les gens autour de moi consommer ce que j’appelle « mes vices », mais la charge mentale n’est pas aussi dure que je l’avais imaginé.

VENDREDI : J5.
Comme mardi, cette journée est passée extrêmement vite. Je n’ai pas eu le temps de penser à mon envie de sucre et je m’en porte très bien. Sauf qu’aujourd’hui, on est vendredi, et qui dit vendredi dit aller décompresser avec les copains. Grande amatrice de bières (avec modération, toujours), je commande instinctivement une bière en terrasse, bien méritée après cette belle semaine de boulot combinée à mon challenge. Et puis là, au bout de quelques gorgées, la pièce tombe 😅. Il y a du sucre dans la bière. Tant pis, j’ai envie de décompresser et de ne pas culpabiliser, et je suis fière de moi quand même.

SAMEDI : J6.
Petit-déj de week-end, j’avoue que j’aurais bien mangé un petit, tout petit croissant ou pain au chocolat. Mais tranquille, je pense au bonheur gustatif et mental qu’il me procurera quand j’aurai fini mon challenge, et comment j’en profiterai encore plus. Et puis les fruits sont tellement bons, je me délecte de pastèque, fraises et nectarines incroyablement sucrées comme j’aime 12.
Cet après-midi je suis invitée à l’anniversaire de la fille de Greg et Fati, et mes adorables patrons m’obligent (😂 joke) à manger du gâteau… Sucre miam miam, je profite de cette jolie fête et donc des moments de bonheur partagés. Toujours pas de place à la culpabilité.

DIMANCHE : J7, LAST DAY.
Dernier jour de cette semaine challengeante qui m’a fait sortir de mes mauvaises habitudes. Je fais un peu le point sur ma semaine, je me sens assez fière et je repense aux moments où je me suis « laissée aller ».
En analysant mes quelques moments de craquages, je me rends compte qu’ils sont associés à des moments de partages, des moments de joie avec des gens que j’aime, comme en célébrant l’amitié autour d’un verre, en profitant d’un petit déjeuner fait avec amour ou encore d’une fête d’anniversaire.
Je suis heureuse d’arriver à l’associer à un plaisir partagé, et de ne pas avoir cédé juste pour assouvir mes mauvaises habitudes.

CE QUE J’EN TIRE – RÉSULTATS – CONCLUSION

Comme je te disais au début de l’article, je me sentais vraiment aspirée par la spirale infernale du sucre industriel depuis quelque temps. Mon cerveau réclamait constamment sa récompense, et je cédais sans lutter. Après cette semaine, mon but n’était pas de pouvoir observer de changements physiques, je me doutais que ça ne serait pas suffisant. Pas de perte de poids, ni d’observation particulière sur la qualité de mon sommeil ou autre.
Je voulais simplement me prouver que j’en étais capable et je le suis. Je t’ai partagé mes réflexions du dernier jour de ce challenge, et à travers celles-ci j’ai vraiment tout gagné.
Pendant cette semaine, j’ai appris à apprécier à nouveau les alternatives à toutes les cochonneries que je peux consommer habituellement. Des fruits et fruits secs des délices sucrés qui font plaisir et donc la composition est ultra clean, prendre le temps de préparer de bonnes choses, réconfortantes et faites maison.

Je te le conseille vraiment, cette première étape me fait énormément de bien mentalement et m’a fait me reconnecter à des choses essentielles, comme les partages de la vie.

Si tu réalises ce challenge, on t’a déjà partagé des tas de recettes délicieusement gourmandes avec de super ingrédients qui font du bien à ton corps. Tu peux les retrouver dans la section recette sur le blog. Tu peux t’en inspirer pour combler tes fringales sucrées, et je te promets que la frustration restera bien loin de toi !

Si tu aimes ce type de challenge et que tu aimerais qu’on te fasse d’autre « on a testé pour toi », que tu as des idées, n’hésites pas à nous le dire en commentaires 🧡!

L’industrie du tabac

Le tabac est l’un des fléaux de notre temps.  Même la mention ‘FUMER TUE” ne nous empêche pas de consommer ce produit hautement addictif auquel l’on a rajouté des déchets toxiques issus des résidus de l’industrie.

[hdvideo id=111 ratingscontrol=on flashvars=autoplay=false]

Un petit guide des dangers du tabac (sans mentionner les autres produits nocifs présents dans la cigarette)
http://www.bmlweb.org/tabac.html

Un reportage incroyable: Cash investigation – Industrie du tabac la grande manipulation

La face cachée de l’industrie du tabac
Toutes les 7 minutes, une personne en France meurt d une maladie liée au tabac !
Toutes les 7 secondes, les 4 géants du tabac réalisent un chiffre d affaire de plus de 7 millions d euros !
Le tabac est la première cause de mortalité évitable.

Il tue chaque année 73 000 personnes en France et coûte des milliards d euros à la collectivité, son industrie continue de battre des records de bénéfices.
Officiellement pourtant, les gouvernements successifs s’affichent toujours plus sévères dans la lutte contre le tabagisme.

Pour élucider ce paradoxe, l équipe de Cash Investigation a enquêté pendant une année dans les coulisses de cette industrie.

Documents confidentiels à l appui, il révèle les stratégies secrètes des multinationales du secteur.

[hdvideo id=41 ratingscontrol=on flashvars=autoplay=false]

Comment fumer est-il devenu un vice ? Quels enjeux se cachent derrière la guerre contre le tabac ? Une analyse sans tabous de l’évolution de la place du tabac dans notre société. “Fumer tue”, “Fumer nuit à votre entourage”, “Fumer crée une forte dépendance”… : les interdictions s’étendent, les méthodes et thérapies abondent, les consultations de tabacologie ouvrent dans tous les hôpitaux. Et pourtant, hier encore, fumer était un comportement normal, un rite de passage pour les jeunes, un signe d’affirmation pour les hommes, d’émancipation pour les femmes. Les dangers du tabac n’en étaient pas moins connus, mais les préoccupations de santé, la prévention, étaient loin d’avoir la place prépondérante qu’elles occupent aujourd’hui.

[su_youtube url=”https://www.youtube.com/watch?v=95Ve1BZHaKs”]

Voici le témoignage de 6 personnes qui ont arrêté:

[su_youtube url=”https://www.youtube.com/watch?v=VMv4KmNsdOw”]

Jette pas ton mégot, deviens un héro:

[su_youtube url=”https://www.youtube.com/watch?v=j2gahr-XfDQ”]