Lait d’amande fait maison

Voici une recette pour faire du lait d’amande facilement à la maison.

Le lait d’amande bio fait maison est une alternative populaire et saine au lait de vache. Fabriqué à partir d’amandes moulues et d’eau, il est riche en nutriments essentiels tels que les vitamines E et B ainsi que le magnésium, le fer et le calcium.

L’un des avantages les plus importants du lait d’amande fait maison est qu’il ne contient pas de lactose ni de caséine, ce qui le rend adapté aux personnes intolérantes au lactose ou allergiques aux produits laitiers. De plus, le lait d’amande a un indice glycémique bas, ce qui signifie qu’il n’affecte pas le taux de sucre dans le sang de manière significative, ce qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes de diabète.

Le lait d’amande fait maison est également riche en antioxydants, qui aident à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres, et en acides gras insaturés, qui sont bons pour la santé du cœur.

Fabriquer son propre lait d’amande bio à la maison est relativement simple et permet de s’assurer de la qualité des ingrédients utilisés. Il suffit de faire tremper des amandes pendant quelques heures, de les rincer et de les mixer avec de l’eau avant de filtrer le mélange à travers un sac à lait d’amande. Le lait d’amande obtenu peut être consommé tel quel ou utilisé comme ingrédient dans une variété de recettes.

Attention, il y a parfois une amande amère qui se cache dans le lot.  Cela donnera une petite amertume à ton lait.  Mais ce n’est pas désagréable.

Ingrédients

Pour 1 Litre de lait d’amande

Préparation

Lait d'amande

Lait d’amandes au blender

Si tu veux un lait l’amandes bien lisse, utilise une passoire à maille fine ou un filtre à jus.

Lait d’amandes à l’extracteur vertical

C’est prêt !

Voici d’autres recettes pour toi

Lait de dattes sukari et souchet
Le lait d’Or glacé au curcuma – Iced Golden Milk
Lait de graines de courges
Lait d’Or ou Golden Milk : La boisson anti – inflammatoire

Le dico naturo : Le végétarisme est – il dangereux ?

Tous les mois, c’est notre rendez-vous “Le Dico Naturo” avec notre Naturopathe Fatima Khemar ! Une rubrique qui parle de naturopathie et plus largement de santé holistique. Cette rubrique est sous forme de dictionnaire, une sorte d’abécédaire de la naturopathie, pour qu’elle soit à la fois pédagogique et agréable à lire.⁠ A chaque fois, Fatima choisira un mot qu’elle développera sur Instagram et sur le blog. Si vous souhaitez participer à cette rubrique, n’hésitez pas à laisser en commentaire les sujets que vous souhaitez qu’elle aborde ! Aujourd’hui, pour ce 9ème billet, on parle de végétarisme/végétalisme !

Aujourd’hui, je réponds donc à une problématique délicate : peut-on tous être végét*iens ? Délicate car je sais combien c’est un sujet sensible et passionné pour beaucoup d’entre nous, quelque soit notre alimentation. C’est une question que l’on me pose souvent, et une problématique de santé assez fréquente que je rencontre en consultation.

Dans cet article, j’explique les cas ou le régime végéta*ien (végétarien & végétalien) n’est pas adapté. Attention, je ne dis pas que c’est ce type d’alimentation qui provoque ces pathologies, mais qu’il est un facteur aggravant quand on est atteint.es de ces dysfonctionnements/pathologies. Cet article n’est pas un texte “contre” quelque chose. C’est un texte que j’ai d’abord pensé et écrit à destination de toutes celles et ceux qui ont dû abandonner le régime vegeta*ien pour des raisons de santé après avoir tout essayé, j’espère qu’il pourra vous déculpabiliser ❤️

Végétarisme pour tous ?

On lit souvent que l’alimentation végéta*ienne présente certains risques de carences. Cette affirmation est souvent réfutée par les végéta*iens avec l’argument que la majorité des nutriments essentiels sont présents dans les végétaux. Effectivement, dans les végétaux, il y a certes beaucoup de vitamines et minéraux (fer, vitamine A, l’iode, les vitamines B9,D3, ect… mais sous une forme qui n’est pas directement et facilement assimilable. Notre corps doit d’abord les convertir pour pouvoir les assimiler. Contrairement aux nutriments contenus dans les produits animaux car l’animal a déjà fait le travail de transformation et de conversion pour rendre ces nutriments biodisponibles dans notre corps. Pour simplifier, manger des nutriments des animaux, c’est prendre un raccourcie : on assimile plus vite et plus facilement. Bien entendu, les êtres humains sont capables de faire ces conversions et transformations, et rendre les nutriments des végétaux biodisponibles. Mais nous ne sommes pas tous égaux face à cette capacité.

Pour être tout à fait clair : l’humain est parfaitement capable de manger végétarien, de digérer et d’assimiler les végétaux. Mais pour diverses raisons, cette capacité a nettement diminué. D’abord, nous sommes moins capables que nos ancêtres de faire ce travail de conversion et d’assimilation. Sans aucun doute à cause du mode de vie moderne (dans tout ce qu’il a de néfaste) qui a rendu nos métabolismes moins forts et donc moins efficaces. Aussi, la digestion humaine n’est pas aussi optimale qu’avant, les troubles et pathologies digestives augmentent, surtout chez les jeunes. Par ailleurs, nos aliments qu’ils soient biologiques ou non, sont moins riches en nutriments en comparaison avec l’époque ou l’agriculture intensive n’existait pas. Cela veut dire, que même si l’on mange à notre faim et que la nourriture est en abondance dans nos pays développés, on mange de moins bonne qualité et moins de nutriments ! Enfin, lorsqu’on a certains troubles / dysfonctionnements/pathologies, l’alimentation 100% végétarien n’est pas adaptée et peut être un facteur aggravant. C’est justement de cela que j’aimerai parler dans cet l’article.

Dans quel cas, le végétarisme n’est pas adaptée ?

En cas d’anémie

Encore une fois, ce n’est pas forcément le végétarisme ou le végétalisme qui cause l’anémie. Mais celle-ci peut être aggravée par ce type d’alimentation. Même si le fer se retrouve dans de nombreux végétaux et en grande quantité, c’est de sa forme que l’on parle ici. Le fer animal et le fer végétal n’ont pas la même structure et ne sont pas assimilés de la même manière. Le fer animal qu’on appelle aussi fer héminique est sous la forme réduite Fe2+ ou fer « ferreux ». Le fer végétal, nommé non héminique, est quant à lui sous la forme oxydée Fe3+ ou fer « ferrique ». Qu’est-ce que cela implique ? Pour vulgariser un maximum : l’absorption du fer se fait au niveau des cellules de l’intestin grêle qu’on appelle les entérocytes. Ces cellules possèdent un récepteur qui reconnait directement le complexe du fer ferreux, le fer d’origine animale. Son absorption dans les cellules se fait donc directement car il a ses propres récepteurs spécifiques. Pour ce qui est du fer ferrique, le fer végétal, il doit d’abord être réduit en fer ferreux. Ensuite, il est neutralisé par le mucus qui recouvre la paroi de l’intestin. C’est à ce moment-là qu’il peut être absorbé par les entérocytes, grâce à un transporteur. Cependant, de nombreux facteurs peuvent empêcher son absorption comme les anti-nutriments (phytates) ou les fibres. En effet, le fer peut se fixer sur les phytates et les fibres qui sont des éléments que nous n’assimilons pas et qui se retrouvent dans nos selles. Bien sûr, il y a de nombreuses manières d’éliminer les phytates des végétaux (comme le trempage des graines/légumineuses). Mais pour ce qui est des fibres, elles peuvent fixer le fer végétal et empêcher son absorption.
Lorsque l’on souffre d’anémie (omnivore ou végétarien/végétalien), on doit de toute façon se supplémenter mais aussi augmenter le fer dans notre alimentation, seulement dans ces cas de figures, les sources végétales ne sont pas suffisantes et efficaces.

En cas d’hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est caractérisée par l’incapacité de la glande thyroïde à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes. La thyroïde est en quelque sorte l’organe chef-d ’orchestre qui permet à notre corps de réaliser la majorité de ses fonctions. Or, quand on souffre d’hypothyroïdie, on voit un ralentissement des grandes fonctions de l’organisme. Notamment la digestion, et ce quel que soit notre régime alimentaire. Mais, le régime vegeta*ien est particulièrement riche en fibres et de produits fermentescibles (que l’on trouve dans les fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes). Dans le cas ou notre digestion est ralentie, cela va engendrer certains symptômes plus ou moins intenses comme le ventre gonflé et les ballonnements, mais cela peut aussi donner des crises de douleurs assez impressionnantes. Quand ces troubles digestifs (causés par l’hypothyroïdie par exemple) durent dans le temps, ils peuvent amener à un état inflammatoire qui va altérer les villosités de l’intestin et par conséquent, un manque d’absorption des nutriments, qui sera une source de carence.
Pour faire le lien avec la partie précédente sur le fer, sachez que l’anémie est un des facteurs importants de l’hypothyroïdie. Donc si vous souffrez de cette maladie, que vous êtes anémiés et avez des troubles digestifs, le régime 100% végétalien ne sera surement pas adapté tant que ces problématiques ne seront pas réglées.

En cas de colopathie fonctionnelle et de dysbiose

Comme je vous l’ai dit précédemment, un régime vegeta*ien est plus riche en fibres qu’un régime non végéta*ien. Surtout lorsque l’on cherche à avoir un régime vegeta*ien sain et équilibré, on va se tourner davantage vers les légumineuses pour avoir les portions de protéines nécessaires. Or, ce sont des aliments riches en fibres et qui fermentent beaucoup (même après trempage). Dans le cas de la colopathie fonctionnelle ou du syndrome de l’intestin irritable, ces fibres sont irritantes et abrasives. C’est d’ailleurs le cas le plus fréquent que je rencontre lors de mes consultations : comment allier un régime vegeta*ien à cette pathologie digestive. Malheureusement, quand les crises de douleurs sont fréquentes et intenses, réintégrer des produits animaux reste la meilleure solution temporaire pour calmer ces symptômes. Cette réalité est extrêmement difficile et douloureuse pour les personnes qui ont opté pour le régime vegeta*ien pour des raisons éthiques, car l’urgence de leur santé n’est pas en phase avec leur conviction. Aussi, lorsqu’on souffre de cette pathologie, on a déjà un régime alimentaire assez contraignant, de nombreux aliments sont à éviter pour ne pas provoquer de douleurs (comme les FODMAP). Composer ces assiettes en respectant régime anti inflammatoire et régime vege*ien peut devenir une vraie source de stress et une grande charge mentale, car cela représente beaucoup de contraintes ! Parfois, il est même nécessaire d’être accompagné par un psychologue pour aider à vivre cette situation complexe. Cependant, de nombreuses personnes ont pu retourner à une alimentation majoritairement végétale (avec comme pour seul produit animal, les œufs) après avoir soigné leur pathologie digestive.

Les pathologies digestives ont pour cause ou pour conséquence la dysbiose. C’est un déséquilibre de la biodiversité de notre flore intestinale qui se traduit par une diminution importante du nombre de bactéries présentes dans notre flore intestinale et une augmentation des mauvaises bactéries au détriment des bonnes bactéries. Or c’est grâce à notre flore bactérienne que l’on peut produire et assimiler les nutriments comme les vitamines B5, B8, B12, K, le fer et permettent aussi de dégrader les fibres non digestibles (cf paragraphe précédent). Pour diverses raisons, cette flore peut être altérée : génétique, traitements antibiotiques, stress, hygiène alimentaire ect…
Prenons l’exemple de la synthèse de la vitamine K2. C’est une vitamine indispensable pour la santé osseuse et dentaire. Elle participe aussi à la bonne santé cardio-vasculaire et à la sensibilité à l’insuline de nos cellules. La K2 est fabriquée par certaines espèce de bactéries présentes dans notre flore mais elle est aussi présente dans les produits animaux et dans le soja fermenté (contrairement à la vitamine K1 qu’on retrouve aussi dans les végétaux, particulièrement dans les légumes à feuilles vertes). Par conséquent, si notre flore est déficiente en bactéries synthétisant la vitamine K2 (par exemple après de longs traitements antibiotiques), et que l’on mange 100% végétale (et qu’on n’aime pas le soja fermenté !), il est fort probable d’être carencé en K2 et rencontrer certains problèmes comme des problèmes dentaires. En revanche, si le microbiote synthétise correctement et suffisamment de la K2, il est tout à fait possible d’avoir une alimentation 100% végétale.

– Lire notre article : Le Triphala pour la santé gastro-intestinale

Carence en Vitamine A

La vitamine A est importante pour la vision, le système immunitaire, la peau, la croissance et le développement de l’enfant. Elle est aussi vitale pour les fonctions reproductrices ! La vitamine A (rétinol) se retrouve uniquement dans les produits animaux. Dans les végétaux, c’est la pro vitamine A (bêta carotène ou caroténoïdes) qu’on retrouve. C’est le précurseur du rétinol. C’est dans notre intestin que ce bêta-carotène est converti en vitamine A pour ensuite être assimilé (sans cette conversion, notre corps ne peut pas l’absorber). La vitamine A animal quant à elle n’a pas besoin de cette étape de conversion.
Cette conversion de la provitamine A des végétaux est effectuée par l’enzyme bêta-carotène qu’on nomme la BCMO1 et qui permet donc de fabriquer de la vitamine A, le rétinol, à partir des végétaux. Seulement, nous ne sommes pas tous égaux face à cette conversion (comme pour le fer végétal) !
Et c’est du côté de la génétique que l’on a pu comprendre pourquoi. Certaines mutations génétiques peuvent affecter l’activité de l’enzyme qui convertie la provitamine A et empêcher cette étape nécessaire pour pouvoir absorber de la vitamine A. Mais il y a d’autre facteurs qui peuvent empêcher cette conversion, qui ne sont pas d’origine génétique comme l’hypothyroïdie, des troubles intestinaux (cf partie précédentes) et une carence en Zinc. Plus on accumule ces facteurs et moins nous pourront synthétiser de la vitamine A à partir de son précurseur végétal.
Bien entendu, si vous convertissez efficacement les caroténoïdes en vitamine A, vous pouvez sans problème avoir un régime végéta*ien. Dans le cas contraire, vous pourrez être carencés en vitamine A (même si vous augmentez l’apport en caroténoïdes).

En cas d’hypochlorhydrie

L’hypochlorurie est la diminution de la sécrétion d’acide chlorhydrique de la muqueuse de l’estomac. Ce dysfonctionnement peut être causé par plusieurs choses comme un manque de mastication, une alimentation trop cuite, un excès de protéines (animales et végétales), une hypothyroïdie (décidément cette thyroïde !), des carences en zinc et en sélénium ou un stress chronique. Mais il existe une autre cause à laquelle on ne pense pas souvent et qui nous intéresse ici : l’hypochlorhydrie peut apparaitre à l’arrêt des protéines animales. En effet, c’est grâce aux protéines que l’on peut produire de l’acide chloridrique : les protéines stimulent la gastrine, hormone qui active la sécrétion de l’acide chloridrique. Dans le cas d’un régime vegeta*ien mal mené (avec peu de protéines), il est probable que la sécrétion d’acide chloridrique soit diminuée. Alors, on pourrait se dire simplement « ok, il suffit donc de manger suffisamment de protéines végétales pour éviter ce problème ». Oui et non.
Pour certaines personnes, un bon apport de protéines complètes végétales suffirait amplement à produire suffisamment d’acide chloridrique. Mais pour d’autres personnes, ce sera plus difficile (génétique + hygiène de vie + problème de santé). En fait, « les acides forts » sont en majorité dans les produits animaux (c’est pour cette raison qu’on dit que la viande est acidifiante pour l’organisme). Et en cas d’hypochlorhydrie on manque justement de ces acides forts. Ce sont eux qui permettent de garder un pH faible (donc acide) dans l’estomac, indispensable pour digérer les aliments. En absence d’acides forts dans un terrain propice aux troubles digestifs, additionné à une alimentation riche en amidon (céréales, légumineuses, tubercules), le pH de l’estomac sera élevé (donc basique), les enzymes digestives ne peuvent pas être synthétisées et la digestion se fera donc difficilement.
Aussi, c’est grâce au pH acide que l’on peut synthétiser certaines molécules indispensables à l’assimilation des vitamines comme la vitamine B12. Pour que la vitamine B12 soit absorbée, elle a besoin de se fixer à une molécule appelée « facteur intrinsèque ». Cette molécule est sécrétée dans l’estomac. En se fixant à la B12, elle permet son absorption dans l’intestin grêle. Mais pour cette fixation puisse se faire, le milieu de l’estomac doit être suffisamment acide.
Il est important de préciser que l’hypochlorhydrie ne touche pas que les végéta*ien ! Nombreux sont les omnivores qui souffrent de ce trouble. Ce que je dis, c’est que l’hypochlorhydrie est souvent aggravée par un régime végéta*ien.

Voici donc les cas principaux ou je ne conseille pas le végétarisme / végétalisme.

– Nos compléments alimentaires

Pourquoi je me sens mieux depuis que je mange végétarien ?

Encore une fois, il est tout à fait possible de d’opter pour le végétarisme tout en étant en bonne santé. Si vous avez une bonne vitalité, si vous n’avez pas de problème de santé notamment ceux que j’ai cité dans l’article, si vous n’êtes pas carencé et surtout si vous avez une bonne santé intestinale, il est normal que vous vous sentiez mieux avec ce type d’alimentation.
Aussi, les vegeta*iens ont majoritairement une meilleure hygiène de vie que lorsqu’ils étaient omnivores (je ne parle pas du végétarisme industriel). C’est donc tout à fait normal de se sentir mieux en optant pour cette hygiène de vie. Cependant, les problématiques que je vous ai présentées dans cet article se manifestent rarement la première année du végétarisme/végétalisme. Ces manifestions prennent plusieurs mois ou années pour se révéler car il faut du temps à notre corps pour essayer de s’adapter à ces changements et pour écouler toutes ses réserves de nutriments.

Je veux adopter le végétarisme sans risque pour ma santé

Au-delà des cas que je vous ai énoncé précédemment, il y a une problématique très fréquente qui peut mettre à mal ce régime alimentaire : le changement brutal. Plus le changement alimentaire est rapide (vers le végétarisme ou tout autre régime d’ailleurs) et plus le risque de complication sera élevé. D’ailleurs, on remarque qu’une personne qui a toujours été dans le végétarisme depuis la naissance, aura moins de difficulté contrairement à une personne ayant transitionnée brusquement vers le végétarisme. Le premier conseil basique est donc d’y aller progressivement, d’offrir à votre corps le temps qu’il faut pour s’adapter à cette nouveauté.

Pour conclure : ce n’est plus à prouver, le végétarisme / végétalisme bien mené fonctionne sur beaucoup de personnes. Mais pour d’autres ayant certains dysfonctionnements et certaines pathologies, le régime végétarien et végétalien n’est pas adapté, ce qui ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas mettre plus de végétal dans leurs assiettes et diminuer la viande 😉

Sources :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19103647/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23378454/
https://academic.oup.com/jn/article/137/11/2346/4664482
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22113863/
https://academic.oup.com/jid/article-abstract/150/2/213/833775
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7895417/
https://academic.oup.com/ajcn/article/102/1/84/4564348

Zoom sur le végétarisme

Même si l’alimentation végétarienne se fait de plus en plus connaître, on continue d’entendre ici et là, tout et son contraire. Quand tu oses simplement dire “je ne mange pas de viande”, on te regarde souvent avec pitié… Entre le cliché du veggie à la maigre silhouette qui ne mange que des feuilles vertes et la végétarienne qui ne s’alimente que de substituts industriels : il y a un sacré monde ! Alors dans cette article, je te propose de découvrir tous les avantages du régime végétarien !

végétarisme

Zoom sur le végétarisme

D’abord, rappelons ce que signifie ce terme :
Végétarisme : alimentation sans aucune chair animale, donc pas de viande, ni de poisson. Les seuls produits animaux tolérés sont les produits laitiers, les œufs et le miel.
Végétalisme : une alimentation sans aucun produit d’origine animal y compris ceux tolérés dans le végétarisme.

Les avantages du régime végétarien

Meilleur pour la santé :

Une alimentation végétarienne prévient les maladies cardiovasculaires, en protégeant nos artères. Une alimentation végétarienne non industrielle réduirait de 40% le risque de décès par maladie cardiovasculaire et le risque de maladie coronarienne (artères). En effet, le régime végétarien sain, débloque complètement ou partiellement les artères obstruées chez 91% des patients malades. Aussi, ce type d’alimentation réduirait de 34% le risque d’hypertension et il est associé à des taux réduits de cholestérol total par rapport aux régimes non végétariens.

Economique :

La viande reste un aliment assez coûteux, surtout quand elle est de qualité. En étant vegetarien.ne, les économies sont assez significatives puisqu’outre les œufs et les produits laitiers, on remplace généralement les protéines animales contenues dans les viandes par des protéines végétales contenues dans les légumineuses par exemple. Un kilo de pois chiche ou d’haricots rouges bio coûtent beaucoup moins cher qu’un kilo de viande. Aussi, diminuer sa consommation de viande voir l’exclure permet de faire des économies et de pouvoir donc augmenter le budget des fruits et légumes. Cependant, lorsque le régime végétarien est majoritairement composé de simili carné industriels, il coûtera plus cher.

Ecologique :

La production animale contribue massivement à la pollution des sols, de l’air et de l’eau. Mais elle est aussi un facteur aggravant de la réduction de la biodiversité. L’élevage intensif contribue à lui seul à 18% des émissions mondiales (14% pour les transports).

Bon apport en fibres :

Lorsque le régime végétarien est bien mené (c’est-à-dire non ultra transformé), il est plus riche en fibres qu’un régime non végétarien. Ceci s’explique par la teneur importante en fibres qu’on retrouve dans tous les végétaux : fruits, légumes et légumineuses. Si ces fibres sont un avantage certain chez les personnes ayant une bonne santé digestive, elles peuvent être un inconvénient pour celles qui souffrent de dysbiose ou pathologies digestives. D’où le fait que le régime végétarien (et végétalien) n’est pas adapté à tout le monde.

Végétarisme et surpoids :

Lorsqu’on mange suffisamment de fibres, la sensation de satiété est plus importante et régule notre appétit. C’est une des raisons qui pourraient expliquer pourquoi l’alimentation végétarienne permet de maintenir un poids de forme plus facilement (à condition de ne pas tomber dans le végétarisme « junkfood »). Une autre raison qui explique l’équilibre du poids dans ce type d’alimentation : le régime végétarien est souvent corrélé avec une prise de conscience de l’importance de l’hygiène alimentaire et l’hygiène de vie globale (on fait plus attention aux compositions, on s’instruit sur les bases de la diététique, on adopte une activité sportive régulière ect…)

Grande diversité alimentaire :

Avoir une alimentation végétarienne, naturelle et qui satisfait notre plaisir gustatif nous pousse à avoir plus de créativité dans les repas et nous amène nécessairement à de nouvelles de découvertes culinaires.

Alors que l’on soit vegetarien.e ou non, il est certain que l’on peut tous augmenter notre part de végétaux dans notre alimentation et diminuer les produits carnés, et pour cela, je t’invite à découvrir notre catégorie Recettes végétariennes pour t’inspirer ! Tu peux aussi te documenter sur ces sujets avec notre sélection de livres disponibles sur notre eshop

Si tu as aimé cet article, n’hésites pas à nous laisser un commentaire !

Prenez soins de vous🧡

Infusion glacée au Tulsi Lemon&Ginger Organic India

TULSINADE LEMON&GINGER

Avec ces beaux jours et les chaleurs qui nous font du bien mais, entre nous, qui nous assomment pas mal aussi (mais promis, on ne s’en plaint pas 😄!), je me suis dit que c’était le temps rêvé pour te proposer une petite recette d’infusion glacée ultra rafraichissante : La Tulsinade Lemon&Ginger !

Cette infusion glacée, je la réalise avec le Tulsi Lemon&Ginger en vrac de chez Organic India. Pour ceux qui aiment sucrer un peu, j’utilise notre sirop d’agave cru et extrait à froid EATYA. Et pour une boisson saine et purifiée, je te recommande d’utiliser de l’eau Osmosée grâce à notre Osmoseur Origine Zen&Pur.

Tulsinade Lemon&Ginger

ZOOM SUR LE TULSI

Le Tulsi est une plante très utilisée dans la médecine Ayurvédique, et considérée en Inde comme l’une des plantes adaptogènes les plus puissante au monde. On l’appelle aussi le Basilic Sacré, la Reine des Herbes, Mère Médecine de la Nature ou encore l’Incomparable.

Le Tulsi fait partie de la famille des Lamiacae, tout comme le basilique aromatique classique, mais leurs similitudes ne vont pas plus loin. Le Basilique Sacré n’a pas du tout le même goût ni la même utilisation.

Une plante adaptogène est une plante qui a des propriétés calmantes, qui augmente la résistance au stress, détoxifiante, adoucissante et rafraichissante.

Pour retrouver tous les bienfaits et utilisations du Tulsi, tu peux aller lire l’article complet sur le blog.

Associée au gingembre et au citron, l’infusion Tulsi Lemon&Ginger consommée glacée est un puissant désaltérant en plus des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, qui soulage les troubles digestifs et plus encore.

Pour retrouver l’infusion Tulsi Lemon&Ginger Organic India, c’est sur notre E-SHOP vidya.shop que ça se passe, ou bien tu peux passer dans notre boutique à Bruxelles !

ZOOM SUR L’OSMOSEUR

Notre Osmoseur domestique Origine est conçu pour filtrer l’eau dans un usage quotidien grâce à un système de filtration en osmose inversée.

L’Osmoseur Origine Zen&Pur offre :

Une eau parfaitement purifiée, son filtre Origine débarrasse parfaitement l’eau de tous métaux lourds, médicaments, hormones, fluor, chlore, aluminium

• Le choix entre 4 températures instantanées : chaleur ambiante, 65°, 85° et 100°.

L’élimination du calcaire pour alléger les reins.

• Une économie de plastique non discutable.

• Un réservoir de 5L. l’Osmoseur purifie directement 1,5L d’eau.

• La possibilité de cuisiner en grande quantité avec de l’eau clean de chez clean.

Un article entièrement dédié à l’Osmoseur Origine est disponible juste ici 👉🏽 https://vidya.bio/losmose-inverse/

Tu peux aussi lire le retour d’expérience de Take it Green qui utilise notre Osmoseur Origine : Mon avis sur l’Osmoseur de Zen&Pur.

Et si tu es déjà conquis, tu peux acheter l’Osmoseur Origine Zen&Pur sur notre E-SHOP vidya.shop ou passer nous dire bonjour dans notre boutique à Bruxelles (paiement 3x sans frais possible).

Tulsinade Lemon&Ginger

INGRÉDIENTS (POUR 1L D’INFUSION GLACÉE)

PRÉPARATION

1/ Infuser le Tulsi Lemon&Ginger dans 50CL d’eau chaude à 100° pendant 20 à 30 minutes. Il est également possible de laisser infuser toute une nuit à froid.
2/ Filtrez l’infusion et ajouter 50cl d’eau froide ou à température ambiante, ajouter les glaçons ainsi que la menthe et le citron.
3/ Pour les adeptes du sucré, ajoutez une cuillère à soupe de sirop d’agave cru EATYA, et dégustez bien frais !

Tulsinade Lemon&Ginger

Infusion glacée au Tulsi Gingembre et Citron
Type de plat Boissons

Ingrédients
  

  • 15 gr infusion en vrac Tulsi Lemon&Ginger
  • 1 L eau Osmosée
  • 1 c. à soupe sirop d'agave cru EATYA
  • Menthe et rondelles de citron
  • Glaçons

Instructions
 

  • Infuser le Tulsi Lemon&Ginger dans 50CL d’eau chaude à 100° pendant 20 à 30 minutes. Il est également possible de laisser infuser toute une nuit à froid.
  • Filtrez l'infusion et ajouter 50cl d’eau froide ou à température ambiante, ajouter les glaçons ainsi que la menthe et le citron.
  • Pour les adeptes du sucré, ajouter une cuillère à soupe de sirop d’agave cru EATYA, et déguster bien frais !
Keyword alimentation vivante, théglacé, tulsi
Tried this recipe?Let us know how it was!

Si cette recette t’as plu ou si tu la réalise, n’hésite pas à nous laisser un commentaire !

EATYA : NOTRE MARQUE DE PRODUITS ALIMENTAIRE BIO !

ON LANCE NOTRE MARQUE ALIMENTAIRE : EATYA !

Après plusieurs mois de recherches et de réflexions, toujours fidèles à notre volonté d’être le plus éthique possible et au plus proche de la source des produits que nous vous proposons, nous lançons enfin notre marque de produits alimentaires : EATYA.

EATYA, c’est tout simplement la contraction de Eat et Vidya (logique, non ?), parce que si vous ne l’aviez pas deviné, on adore manger. 😋

Notre marque de produits alimentaires est 100% BIO, assidûment sélectionnés pour leur qualité et leurs conditions de production éthiques et respectueuses.

Chez Vidya, notre préoccupation principale est d’avoir une chaine de production complète juste et transparente, de la production jusqu’à la mise sur le marché, et ce pour tous les produits que nous commercialisons. C’est pourquoi pour EATYA, nous travaillons en contact direct avec les producteurs et les agriculteurs qu’on rémunère de manière juste.

La gamme EATYA, ce sont des produits biologiques, avec des compostions safe pour notre santé mais aussi pour la planète. Sans allergènes pour satisfaire le plaisir de tout le monde et surtout, qualitatifs, artisanaux et goûteux !

Pour le début de cette belle aventure, on a voulu proposer des produits de base, qu’on utilise tous dans la préparations de nos repas quotidiens : huile d’olive BIO pressée à froid directement importée d’Espagne, sels de l’Himalaya (rose et noir), sirop d’agave, farine talbina. Mais, de nombreux autres produits arrivent bientôt comme les pâtes sans gluten et vegan, du vinaigre de cidre, …

On espère que d’ici peu, EATYA deviendra votre référence en alimentaire et épicerie BIO.

Ces produits sont dores et déjà disponible sur notre e-shop, Vidya.shop.

DÉCOUVREZ NOTRE GAMME DE PRODUITS ALIMENTAIRES EATYA

NOS PRODUITS EATYA

Huile d’olive EATYA

Comme je vous le rappelais plus haut, se nourrir de façon saine mais surtout gourmande, c’est certainement ce qu’on aime le plus chez Vidya. C’est donc tout naturellement que nous avons le plaisir de vous proposer notre huile d’olive extra vierge BIO, extraite de première pression à froid avec des procédés uniquement mécaniques.

L’huile d’olive EATYA provient d’olives récoltées au Sud de l’Espagne. Elle combine un mélange de 3 variétés d’olives : Arbequina, Hojiblanca et Picuda, ce qui lui donne un délicieux goût fruité et puissant qui sublimera tous vos plats.

L’huile d’olive est reconnue pour ses nombreuses propriétés pour la santé depuis des centaines d’années. Parmi ces bienfaits, en voici quelques-uns :

Pour en apprendre plus sur ceux-ci, vous retrouverez l’article complet “Huile d’olive extra vierge : pourquoi et comment la choisir ?“ sur le blog.

Vous trouverez notre huile d’olive extra vierge BIO EATYA sur le e-shop ou dans notre boutique à Bruxelles.

huile d'olive EATYA

Sels de l’Himalaya EATYA

Pour accompagner l’huile d’olive EATYA, il nous tenait à cœur de vous proposer une alternative essentielle à notre cuisine : le sel. Le sel de table classique ou sel raffiné, suite à son procédé de production, est dépourvu des propriétés intéressantes contenues dans le sel : ses minéraux.

Nous avons donc sélectionné deux variétés de sels de l’Himalaya : du sel rose et du sel noir. Ces derniers subliment vos plats et vous font profiter de leurs bienfaits intéressants pour notre santé.

Découvrez les propriétés propres à chacun d’entre eux ci-dessous.

Sel noir de l’Himalaya

Le sel noir en ayurvéda est considéré comme une épice qui “refroidit“, aide à la digestion et à aller à la selles. Il aide à soulager également les flatulences et les brulures d’estomac.

Notre sel noir de l’Himalaya EATYA ou kala namak en Hindi, sulemani namak ou encore bire noon en népalais est un condiment salé à odeur forte (soufré), dû à la présence de greigite (composée de fer et de soufre).

Le sel noir est également une alternative très intéressante dans l’alimentation Vegan car il remplace le goût des œufs.

Notre sel noir de l’Himalaya EATYA est disponible sur l’e-shop ou dans notre boutique à Bruxelles !

sel noir de l'himalaya EATYA

Sel rose de l’Himalaya

Notre sel rose de l’Himalaya EATYA est récolté sans usage d’explosifs. Il est d’une qualité et pureté exceptionnelle car protégé de toute pollution au sein des roches.

Le sel raffiné dépourvu de ses minéraux n’est plus qu’une source de sodium, bien qu’il soit un élément essentiel au bon fonctionnement de notre corps, tellement transformé qu’il en perd toutes ses propriétés.

Le sel rose de l’Himalaya EATYA contient plus de 80 oligoéléments (fer, calcium, potassium, … ), et des minéraux bio-disponibles directement assimilés par le corps grâce à sa structure cristalline.

On constate également des effets bénéfiques sur l’arthrose, l’arthrite, les rhumatisme déformants… Il stimule et régule également le transit intestinal.

Vous retrouverez notre sel rose de l’Himalaya EATYA sur notre e-shop Vidya.shop ou dans notre boutique à Bruxelles.

sel rose de l'himalaya EATYA

Sirop d’agave EATYA

Notre sirop d’agave cru bio EATYA est une alternative aux sucres raffinés. Ce sucrant naturel est extrait de la sève de cactus, les agaves. Originaire du Mexique, il était déjà été utilisé par les Aztèques pour sucrer les préparation et offert aux Dieux en guise d’offrande sacrée.

Son pouvoir très sucrant vous permet de remplacer le sucre classique dans les boissons chaudes et froides, smoothies, desserts, … Il aurait même des propriétés antibactériennes pour le peau.

A titre indicatif, 75g de sirop d’agave remplacent 100g de sucre classique.

Notre sirop d’agave cru BIO EATYA est extrait à froid à moins de 41° pendant tout le processus.

Vous trouverez le sirop d’agave cru BIO EATYA sur l’e-shop Vidya.shop ou dans notre boutique à Bruxelles.

sirop d'agave EATYA

N’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous testez notre nouvelle gamme de produits EATYA et à partager l’article autour de vous pour la faire connaitre ! 

Prenez soins de vous🧡

Le dico naturo #2 : comment augmenter son immunité ?

Chaque mercredi, c’est notre rendez-vous “Le Dico Naturo” avec notre Naturopathe Fatima Khemar ! Une rubrique qui parle de naturopathie et plus largement de santé holistique. Cette rubrique est sous forme de dictionnaire, une sorte d’abécédaire de la naturopathie, pour qu’elle soit à la fois pédagogique et agréable à lire.⁠ A chaque fois, Fatima choisira un mot qu’elle développera sur Instagram et sur le blog. Si vous souhaitez participer à cette rubrique, n’hésitez pas à laisser en commentaire les sujets que vous souhaitez qu’elle aborde ! Aujourd’hui, pour ce deuxième billet, on parle de d’immunité !

LE DICO NATURO #2 : L’IMMUNITE

Qu’est ce que l’immunité ?

L’immunité est notre capacité à se défendre contre des agents pathogènes comme les virus, les bactéries et d’autres parasites. Cette immunité est assurée par notre système immunitaire. Notre système immunitaire est un peu comme une grande armée qui nous protège et nous défend contre d’éventuels envahisseurs (les agents pathogènes). Cette fabuleuse armée est constituée de plusieurs militaires et soldats qui ont tous une fonction et un territoire différent : les globules blancs qu’on appelle aussi les leucocytes. La rate et les ganglions lymphatiques sont les quartiers généraux de nos militaires et de nos soldats. Et les vaisseaux lymphatiques sont les routes sur lesquelles ils circulent.

Certains leucocytes sont positionnés aux frontières pour monter la garde (comme les cellules dendritiques et les macrophages) et d’autres joueront le rôle de sentinelles qui patrouillent (comme les cellules NK) et viennent en aide à d’autres sentinelles en cas d’urgence (comme les monocytes, les neutrophiles, les éosinophiles et les basophiles). Ces cellules ont l’extraordinaire faculté de reconnaitre directement nos ennemis : c’est ce qu’on appelle l’immunité innée.

Mais il existe d’autres soldats qui ont un rôle plus complexe et qui ont donc besoin d’une formation, d’un apprentissage pour nous défendre, ce sont les lymphocytes. Ils sont très importants lors des grandes invasions, ce sont un peu comme des chefs qui coordonnent les grosses opérations tout en protégeant nos territoires. Pour cela, ils ont la capacité d’éliminer directement nos ennemis grâce à leur arme redoutable : les anticorps. C’est ce qu’on nomme l’immunité acquise. Ces militaires ont aussi une incroyable mémoire ! Ils se rappellent des différents ennemis qu’ils ont rencontré. Leur action sera donc plus rapide, plus efficace et durable lors d’une nouvelle attaque. C’est ce qu’on appelle la mémoire immunitaire.

Comment évaluer son immunité ?

D’abord, seul un médecin pourra évaluer votre état immunitaire notamment à travers des analyses précises. Mais vous pouvez déjà avoir quelques pistes en observant certains symptômes, leur intensité et leur fréquence :

Quels sont les facteurs qui influencent notre système immunitaire ?

Plusieurs facteurs peuvent influencer notre système immunitaire et notre immunité. Ils peuvent être des facteurs aggravants dans certaines maladies.

Comment renforcer son système immunitaire ?

Le stress affaiblit le système immunitaire. C’est le premier conseil que j’aimerai vous partager : prenez soin de votre santé mentale ! Quand elle est mise à mal, c’est la première chose qui affectera votre système immunitaire. Le stress chronique amène à l’épuisement de notre système immunitaire qui se retrouve sans ressources pour nous défendre. J’en parle plus en détails dans mes podcasts :

Podcast : Comprendre le stress

Podcast : Les solutions et les conseils pour gérer le stress

Les intestins sont un organe très important pour notre immunité. 80% des cellules immunitaires (les militaires) se trouvent dans nos intestins. Nos soldats sentinelles sont aidées par notre microbiote (des bactéries et levures), dans le tube digestif. Pour illustrer cela, on peut imaginer que notre flore bactérienne collaborent avec les militaires pour combattre les agents pathogènes. Ces microbes qui habitent dans notre tube digestif sont des alliés de notre armée, elle ne les attaquent donc pas, et eux ne tentent pas d’envahir notre territoire (du moins quand tout va bien). Ces microbes sont tolérées à la frontière par notre armée, mais pour cela, ils doivent respecter les règles et l’ordre établi. En échange de cet habitat, ces microbes doivent se battre aux cotés de notre armée pour chasser les envahisseurs. Donc le bon fonctionnement du système immunitaire repose  sur la qualité de notre microbiote et l’équilibre intestinal.

Le rôle de l’alimentation dans notre santé générale n’est plus à prouver et en particulier dans notre immunité. Une alimentation revitalisante, anti inflammatoire et naturelle sera essentiel pour augmenter notre immunité. Les multiples réactions nécessaires produites par notre armée immunitaire requièrent enzymes, vitamines, minéraux, anti-oxydants, protéines, acides gras et glucides. Toutes ces molécules sont apportées par une bonne alimentation. Je vous en parle plus en détail dans mon article : Comment augmenter sa vitalité ?

La vitamine D (qui est une pré hormone en réalité) est fabriquée par la peau à partir de certains rayons UVB solaires. Il faut s’exposer au soleil pour pouvoir la synthétiser, . La vitamine D intervient dans de nombreux processus physiologiques et biologiques notamment dans notre système immunitaire : elle joue un rôle important dans l’immunité et la prévention de certaines maladies. D’ailleurs, la carence en vitamine D est un facteur aggravant du COVID19 (coronavirus) d’après des récentes études.

Aujourd’hui, 80% des français sont carencés en vitamine D. Il est important de se supplémenter au moins chaque hiver pour prévenir les carences et leur conséquences notamment sur notre immunité.

Se procurer notre vitamine D végan

En espérant que ces quelques conseils vous aideront à booster votre immunité, prenez soin de vous ❤️!

Si cet article vous plaît, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à le partager autour de vous ❤️!

Lait d’Or ou Golden Milk : La boisson anti – inflammatoire

Aujourd’hui, je te parle du Lait d’Or également appelé Golden Milk en anglishe et je partage avec toi ma recette ! Cette délicieuse boisson chaude qui réchauffe l’âme est l’arme fatale pour booster tes réserves immunitaires et contrer la morosité de saison, une source de bienfaits dont je te parle plus bas !  Le lait d’or est une boisson ayurvédique ancestrale aux propriétés anti-inflammatoire. Cette recette ayurvédique vieille de 5000 ans est un mélange d’aliments gras : lait, huile et d’épices : curcuma, poivre, gingembre.

Les propriétés anti-inflammatoire du lait d’or

Grâce au curcuma cette boisson ayurvédique a des actions :

– anti – inflammatoire

– lubrifiante et soutien les articulations

– drainante sur le foie,

– apaisante sur le système nerveux

De plus , la curcumine du curcuma participe à la régénération du cerveau et une amélioration de la circulation sanguine.

Découvrez notre lexique des vertus thérapeutiques des plantes et épices

  anti-inflammatoire

Pour bénéficier des vertus anti-inflammatoire de la curcumine, il faut la consommer avec :

– du poivre, car la pipérine permet de maximiser les propriétés de la curcumine.
– le gingembre, agit en synergie avec la curcumine pour une meilleure absorption et assimilation.
– un corps gras : lait et huile, la curcumine étant liposoluble, elle ne se dilue que dans un corps gras.

La règle du 9 – 5 – 1

Pour optimiser davantage les effets anti – inflammatoire du curcuma, les proportions de chaque épices est très importante:

– 9 portions de curcuma

– 5 portions de gingembre

– 1 portion de poivre

Une portion peut être une cuillère à café, une cuillère à soupe, un bol, ou 100g, peu importe ! L’essentiel est de respecter ces proportions.

Astuces

1/ Pour diminuer le goût du curcuma, vous pouvez ajouter un filet de jus de citron dans votre boisson. L’acidité du citron coupe le goût prononcé de la boisson.

2/ Vous pouvez ajoutez d’autre épices comme la cannelle et la cardamome, qui apportent ce supplément de douceur et de chaleur sans compter leurs innombrables qualités (antioxydantes, anti-inflammatoires, rempart contre le diabète de type 2, antiseptiques, sources de calcium et de magnésium, vitamine B2 et B6)

2/ Pour une boisson onctueuse et crémeuse, vous pouvez ajouter un peu de crème de coco comme corps gras (à la place de l’huile végétale). La boisson sera aussi rassasiante !

3/ Si vous souhaitez une mousse de lait, vous pouvez prélever un peu de lait chaud et le faire mousser à l’aide d’un blender avant de l’ajouter sur votre lait d’or .

anti-inflammatoire

Recette du Golden Milk

Si vous réalisez cette recette, n’hésitez pas à nous laissez votre retour en commentaire❤️

Le sucre, un poison addictif

Aujourd’hui, il ne fait plus débat que le sucre est un poison addictif. Ajouté dans de nombreux plats, il peut être nocif pour la santé si il est consommé en grandes quantités. Le problème ? Il s’immisce partout, même où on ne l’attendrait pas.

Le sucre est une substance à la base extraite de plantes (Canne à sucre ou betterave) qu’on appelle alors saccharose. C’est la première catégorie de sucre, les sucres simples.
On retrouve des différentes variétés de ce sucre : le sucre blanc contenant presque 100% de saccharose ; le sucre roux qui conserve des vitamines et des minéraux dans la mélasse ; du sucre glace, sucre cristallisé ; du sucre blond contenant, lui, moins de mélasse ou encore la cassonade, un sucre roux issu de la canne à sucre.

En catégorie 2, on retrouve les sucres complexes (les amidons) que l’on trouve dans le pain et les céréales et en catégorie 3, les fibres alimentaires.
Les dangers ne concernent que la consommation du sucre de catégorie 1, à savoir les sucres simples.

On le sait depuis longtemps, l’abus de sucre peut provoquer de l’obésité et du diabète. Mais les nombreuses études commandées par l’industrie agroalimentaire essayant de cacher ou de détourner le danger que provoquent ces sucres simples ont noyé les études prouvant ce danger.

Un problème de santé mentale

Néanmoins, une récente étude britannique a été publiée dans le journal ‘’Scientific Reports’’. De cette étude, les chercheurs ont tentés de voir si on pouvait faire un lien entre la consommation de sucres et les maladies mentales.
Il en ressort que ‘’les hommes consommant plus de 67 grammes de sucres par jour avaient 23% de risque en plus de développer des troubles mentaux après 5 ans par rapport aux hommes présentant une consommation quotidienne de sucres plus faible (moins de 39.5 grammes par jour). Les résultats demeurent après prise en compte de nombreux biais éventuels comme des critères sociaux démographiques, d’autres facteurs diététiques et la présence d’autres problèmes de santé.’’
(https://www.sante-sur-le-net.com)
Les chercheurs donnent comme conclusion qu’une consommation excessive de sucre amènerait à des troubles mentaux et que la diminution de cette consommation améliorerait l’état psychologique.

Un déclin cognitif

Une autre récente étude publiée dans le magazine Diabetologia est d’autant plus alarmante. Les résultats montrent un lien direct entre les taux d’HbA1c (la concentration moyenne de sucre dans le sang) et les troubles cognitifs. On y apprend donc qu’un taux élevé de sucre dans le sang provoquerait un déclin cognitif. Donc on plus aurait de sucres dans le sang, plus notre déclin cognitif serait rapide.

Des risques de cancer

Les chercheurs belges Johan Thevelein, Wim Versées et Veerle Janssens ont découvert comment l’effet Warburg, un phénomène dans lequel les cellules cancéreuses décomposent rapidement les sucres, stimule la croissance tumorale. Ce résultat est important car il va permettre de réaliser davantage d’études sur le sujet grâce à cette corrélation découverte entre le sucre et le cancer.

Un danger sous silence

Malheureusement, l’industrie du sucre est prête à payer le silence de ceux qui pourrait dénoncer le danger que le sucre occasionne réellement. En 1964, trois scientifiques de l’Université Harvard ont été payés chacun 6500 dollars afin de publier des travaux dénoncer les méfaits du gras sur le coeur pour ainsi détourner la chercheur ailleurs que sur le sucre. Malin mais dangereux.
Coca Cola vend 1,8 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde. Comment expliquer que malgré le danger avéré du sucre, des multinationales comme Coca Cola continue de vendre ses produits en sachant qu’une cannette de coca contient environ 7 morceaux de sucres ?
Un double lobbying est malheureusement en grande partie en cause. En effet, pour l’industrie agroalimentaire et pour les laboratoires pharmaceutiques, ces sodas sont un marché très lucratif. Ils auraient beaucoup à perdre si ceux-ci ne venaient à ne plus se vendre… ‘’ Selon le registre européen des lobbys, Coca-Cola a dépensé plus de 670 000 euros en lobbying en 2016.’’(…) Les données publiées par l’Assurance-maladie et analysées par Le Monde révèlent que la facture pour les antidiabétiques s’est élevée à 1,3 milliard d’euros en 2016. (Source : multinationales.org)
On peut aisément comprendre pourquoi ces sodas continuent à se vendre.
Prévention

Depuis 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de limiter la consommation de sucres libres dans les aliments à moins de 10 % de la ration énergétique journalière, soit 50 grammes de sucre correspondant à 8 morceaux, donc 12 cuillères à café de sucre. Mais cette recommandation semble être une goûte d’eau dans l’océan face à l’urgence du danger sanitaire que le sucre pouvait provoquer chez l’Homme.

Le sucre, on le consomme tout le temps sans s’en rendre compte. Par exemple, on le retrouve dans des aliments pourtant ‘’salés’’ comme le ketchup, les plats préparés, le vinaigre, les soupes de supermarchés, les biscuits apéritifs,… Et ils sont en encore plus grande quantité dans des aliments sucrés. Une cuillère à café de sucre correspondant à 4 grammes de sucre, moins de deux cannettes de coca dépasseraient la dose limite de 50 grammes recommandée par l’OMS.

Le mieux serait donc de se référencer aux taux de sucres présents dans les aliments pour ainsi choisir des aliments contenant moins de mauvais sucre. Il est également conseillé de privilégier les aliments naturels et bios et d’éviter les plats préparés et les aliments transformés.

 

Sources :

Les nanoparticules

Les nanoparticules sont des molécules dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètres. Elles sont plus petites qu’une cellule. Il y a deux types de nanoparticules. Les nanoparticules dites ‘’ élaborées’’ qui sont fabriquées artificiellement et les ‘’émissions secondaires’’ qui naissent d’une réaction comme par exemple les particules que l’on retrouve dans la fumée de cigarette.

A QUOI SERVENT-ELLES ?

Les nanoparticules ont des propriétés physico-chimiques particulières. Celles-ci ont une plus grande surface spécifique que les particules classiques. Elles sont donc plus réactives, d’où leur importance.
Elles se retrouvent donc dans notre quotidien sous forme de poudre, de gel ou de solutions, un peu partout, que ce soit en cosmétique, dans l’automobile, l’électronique, la pharmacie ou encore et surtout dans l’agroalimentaire.

Dans l’alimentation, elles sont utilisées soit dans les aliments eux-mêmes, comme par exemple dans les bonbons mais aussi dans leurs emballages. Ils sont utilisés car ils sont avantageux : Le dioxyde de titane par exemple, sert à blanchir les confiseries et les gâteaux et le dioxyde de silicium, lui, sert d’agent anti-agglomérant pour les aliments comme le sel et le sucre.
Les nanoparticules permettent également de garantir une meilleure qualité des emballages.

UTILITÉ DANGEREUSE

Malgré son utilité avérée, des études ont prouvé que ces nanoparticules pouvaient s’avérer dangereuses. En effet, selon l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire) les nanoparticules auraient des effets cancérogènes, toxicologiques et un impact sur le système nerveux. Malheureusement, il y a, à ce jour, peu d’études pouvant révéler les effets néfastes de ces nanoparticules. Il est donc difficile d’arriver à les interdire et à limiter leur utilisation dans les produits que nous consommons. Il a cependant été prouvé que ces nanoparticules ingérées pouvaient traverser les barrières physiologiques de notre corps. Ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur notre santé.

Ils pourraient selon une étude avoir des effets entérotoxiques, cytotoxiques, génotoxiques, reprotoxiques et immunotoxiques :

L’entérotoxicité concerne tout ce qui touche au système digestif et à ses troubles.
La cystotoxicité touche les cellules et révèle la toxicité d’une substance (c’est le cas ici des nanoparticues) sur ces cellules qui peut les endommager.
La génotoxicité concerne l’endommagement de l’information génétique au sein d’une cellule. Cela peut provoquer des mutations dans l’ADN.
La reprotoxicité concerne toute toxicité touchant à la fertilité masculine ou féminine mais également au développement de l’enfant.
Enfin, l’immunotoxicité touche le système immunitaire.

QUE FAIRE POUR LUTTER CONTRE CES NANOPARTICULES ?

Le point positif est que depuis 2013, les produits cosmétiques et alimentaires contenant des nanomatériaux doivent être étiquetés dans l’Union européenne. Il doit être indiqué le terme ‘’nano’’ juste après le nom de l’ingrédient.
Il suffit juste de jeter un œil sur les ingrédients des produits pour ainsi éviter de consommer ceux pouvant contenir des nanoparticules.
Malheureusement, ce règlement n’est pas forcément respecté.

Comme alternative, on peut donc s’armer de la liste des ces fameuses nanoparticules quand on se rend au magasin afin d’éviter d’en ramener chez nous.
Plusieurs listes sont disponibles sur internet, comme c’est le cas sur le site de l’équipe d’Avicenn.
Au niveau cosmétique, une liste a été publiée que le site de la commission européenne.
L’idée serait de retenir quelques noms de nanoparticules afin d’avoir le reflexe de les éviter.
Les plus présents sur le marché, se retrouvent sur les étiquettes sous les appellations E171 (pour le dioxyde de titane) et E551 (pour le dioxyde de silicum).

Sources:

http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo16/promo16_G14/www.controverses-minesparistech-3.fr/_groupe14/accueil/a-quoi-servent-les-nanoparticules/index.html

http://www.inrs.fr/risques/nanomateriaux/terminologie-definition.html

http://www.novethic.fr/lexique/detail/nanoparticules.html

http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo16/promo16_G14/www.controverses-minesparistech-3.fr/_groupe14/accueil/les-nombreux-risques-des-nanoparticules-sont-elles-dangereuses/index.html

https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/l-article-a-lire-sur-les-nanoparticules-ces-petits-additifs-caches-dans-les-produits-du-quotidien_2340221.html

http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=RecensementsProduitsNano

http://ec.europa.eu/DocsRoom/documents/24521

Les additifs alimentaires

LES ADDITIFS ALIMENTAIRES, QU’EST CE QUE C’EST?

Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées en petites quantités aux aliments industriels que nous consommons pour améliorer leur saveur, leur texture et leur apparence.

Il y a plusieurs groupes d’additifs alimentaires. On retrouve :

Certains de ces additifs sont malheureusement dangereux pour la santé. Pour démêler le faux du vrai, Thierry Souccar a écrit un livre intitulé ‘’ Le nouveau guide des additifs alimentaires’’ recensant les différents additifs alimentaires et leurs effets.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) réévalue régulièrement les additifs en analysant leur toxicité par une étude toxicologique et en les soumettant à des critères de pureté. Leurs doses journalières admissibles sont fixées en fonction des études publiées sur le sujet.
Ces additifs sont également réglementés au niveau européen par une liste. Seuls les additifs repris dans cette liste sont autorisés à la consommation. Les additifs doivent impérativement se retrouver sur les étiquettes des aliments en sont composés par une référence commençant par la lettre E suivi des chiffres de cet additif ou par le nom de ce même additif. (Exemple E441 ou gélatine)

QUELLES SOLUTIONS POUR LES ÉVITER ?

Il faut d’abord bien évidemment différencier les bons des mauvais additifs alimentaires. Pour cela, il suffit de se référer aux listes que l’on trouve un peu partout sur internet.
Cette liste, par exemple, est très simple et reprend la majorité des additifs en indiquant le taux de toxicité.
Il peut être utile de retenir quelques additifs alimentaires à éviter :

Dans les conservateurs, il faut éviter :

Les benzoates (E211- E212 – E213). On les retrouve dans les aliments transformés et dans certaines boissons.
Les BHA (E320) et les BHT (E21). On les utilise pour éviter l’oxydation des huiles. On peut les trouver dans des huiles grasses, des céréales, des pâtisseries, des fruits séchés,…
Les gallates de propyle (E310). On les utilise pour protéger les aliments de l’oxydation.
Les nitrites (E250) et nitrate de sodium (E249). On les utilise dans la conservation des viandes transformées et de certains fromages.
Les sulfites (E220 à E228). On les retrouve dans certains médicaments, dans le vin, la bière, certains fruits surgelés,…

Dans les édulcorants artificiels, on évitera :

L’acésulfame de potassium (E950) que l’on retrouve souvent dans les chewing-gums, desserts, cafés et thés instantanés et tous les produits ‘’ light’’ et l’aspartame (E951) qu’on retrouve également dans tous les produits à faible calorie dit ‘’light’’.

Au niveau des exhausteurs de goût sont à bannir :

Le glutamate mono sodique (E621). Il donne du goût aux aliments et on le retrouve la plupart du temps dans les plats asiatiques.

Finalement, pour les colorants, il faut éviter :

Les rouges : érytrosine (E127), cochenille (E120 et E124) et l’amarante (E123).
Et les jaunes : tartrazine (E102) et chrysoïne S (E103).

Il faudra donc s’armer de patience et de sa liste des additifs alimentaires potentiellement dangereux ou dangereux avant d’attendre leur interdiction dans des textes de loi officiels.

UNE VIE DE COMBAT

Corinne Gouget, auteure française a mené un long combat pour dénoncer ce que les industries agro-alimentaires et surtout les autorités veulent essayer de cacher.
Révoltée par le manque de reconnaissance des ses dangers par le corps médical, elle a tenté depuis des années d’éveiller les consciences sur les dangers de l’aspartame (E951) que l’on retrouve dans les produits ‘’light’’. Elle a écrit un livre en 2006 intitulé ‘’Additifs alimentaires : attention danger’’ qui est continuellement réédité qui fait office de guide pour reconnaître les additifs dangereux pour la santé.
Corinne a été privée de ses filles pendant 7 ans suite probablement à ces investigations et cette envie de dénoncer le danger des additifs alimentaires.
Elle s’est hôté la vie en 2015. Selon son webmaster, Eric Buzin, elle se serait suicidée car lassée et épuisée de la toute puissance malsaine de ces lobbies pharmaceutiques et agro-alimentaires.

A lire : Additifs alimentaires danger ! De Corinne Gouget, publié aux éditions chariots d’or.

Sources:

http://www.additifs-alimentaires.net/E1503.php#toxic

https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/nutrition-additifs-alimentaires-servent-ils-2313/

http://www.editions-chariot-dor.fr/livre-15809-Additifs-alimentaires-danger-.html

https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-additif-alimentaire-9179/

https://www.femina.fr/article/quid-des-additifs-alimentaires

http://www.danger-sante.org/additifs-alimentaires-nourriture/

https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/securite-alimentaire/un-nouveau-guide-classe-les-additifs-alimentaires-selon-leurs-effets-sur-la-sante_111157

https://www.belgium.be/fr/sante/vie_saine/alimentation/securite_alimentaire/additifs

http://principesante.com/danger-des-additifs-alimentaires/

http://www.wikistrike.com/article-comment-la-justice-priva-corinne-gouget-de-ses-2-filles-pendant-7-ans-pour-avoir-denonce-les-additif-121817068.html

https://www.ouvertures.net/corinne-gouget-aspartame-glutamate-la-nouvelle-generation-est-en-danger/

Les perturbateurs endocriniens

LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS, C’EST QUOI ?

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), les perturbateurs endocriniens sont ‘’des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants.’’ On les retrouve dans l’alimentation, les cosmétiques, l’eau, la pollution de l’air, … Ils sont partout autour de nous au quotidien, souvent sans que l’on s’en rende compte.

ON RECENSE PARMI EUX :

Des chercheurs ont récemment mené des études sur du tissu humain publiées dans la revue Environmental Health Perspectives. Le résultat de ces études est inquiétant. La plupart des composés testés induit une diminution de la testostérone, ce que l’on appelle l’ ‘’effet anti-androgénique’’.
Ce constat est encore plus alarmant en sachant que chaque molécule testée, mélangée avec d’autres composés (l’effet cocktail) aurait un effet anti-androgénique multiplié parfois jusqu’à 10 000.

Vu toutes les études prouvant le danger de ces perturbateurs endocriniens, on pourrait se demander pour quelle raison la sonnette d’alarme n’a pas été encore été réellement tirée.
La raison est toute simple et malheureusement évidente : les intérêts économiques surpassent l’intérêt commun qui devrait se porter sur la santé et la protection de la population. Les lobbies, qui auraient gros à perdre si des lois strictes devaient tomber, font ainsi pression sur les décisionnaires.

FACE À CETTE IMPASSE, QUELLES SOLUTIONS ENVISAGER ?

La solution serait d’éviter à tout prix ces perturbateurs endocriniens en cherchant des alternatives saines et sans risque comme c’est le cas avec les labels bio. Ceux-ci certifient l’absence de perturbateurs endocriniens et limitent les produits de synthèse.
Pour les textiles, il faut impérativement éviter les vêtements ou autres produits qui ont été préalablement traités.
Il faut aussi réduire la restauration rapide à emporter pour ainsi éviter de consommer des aliments ayant été en contact avec les emballages nocifs.
Coté cuisine, il faut bannir tout les ustensiles dits ‘’anti-adhésifs’’, éviter les sacs pour micro-ondes nocifs et privilégiés des ustensiles en acier inoxydable.
Niveau cosmétique, bannissez toutes les crèmes contenant du parabène et des phtalates. Lisez bien les ingrédients indiqués sur les emballages de cosmétiques.

UNE APPLICATION POUR Y VOIR PLUS CLAIR

Pour rendre la tâche plus facile, une application appelée ‘’Yuka’’ existe.
Comment ça marche ? Il suffit simplement de scanner le code barre du produit que nous convoitons et l’application nous dira si il est dangereux pour la santé et pour l’environnement ou non.

Pour la télécharger, rien de plus simple! Ça se passe par ici pour iOS et par ici pour Android

Sources:

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/perturbateurs-endocriniens-pourquoi-la-commission-europeenne-rechigne-a-les-definir_1423247.html

http://www.viepratique.fr/sante/prevention/quelles-alternatives-aux-perturbateurs-endocriniens-113964.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/09/15/perturbateurs-endocriniens-un-cocktail-toxique-pour-l-homme_5186430_3244.html

https://www.anses.fr/fr/content/les-perturbateurs-endocriniens

https://www.lci.fr/sante/la-definition-des-perturbateurs-endocriniens-est-adoptee-qu-est-ce-que-ca-change-pesticide-2057550.html

http://www.natura-sciences.com/sante/limiter-perturbateurs-endocriniens672.html

http://www.inrs.fr/risques/perturbateurs-endocriniens/ce-qu-il-faut-retenir.html

http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/les-6-choses-qu-il-faut-savoir-sur-les-perturbateurs-endocriniens-595a71d3cd70d65d248b34bb

http://www.cancer-environnement.fr/274-Perturbateurs-endocriniens.ce.aspx

http://www.cancer-environnement.fr/420-Parabenes.ce.aspx

Alimentation vivante ?

Vous pensez que notre alimentation n’a pas d’impact sur notre qualité de vie ? Vous croyez aussi que la nourriture est composée uniquement de calories, de protéines et de graisses, … ? Laissez vos idéaux de côté et découvrez avec nous ce qu’est l’alimentation vivante, pourquoi il est important que vous l’intégriez dans votre assiette et surtout apprenez à repérer nos ennemis du quotidien !

L’ALIMENTATION VIVANTE

Les aliments vivants sont tout simplement tous les aliments végétaux n’ayant subi aucune transformation et aucune cuisson. Par conséquent, ce sont des produits naturels bruts.

L’alimentation vivante subdivise la nourriture en 4 catégories : les aliments biogéniques, bioactifs, biostatiques et biocidiques

ALIMENTS BIOGÉNIQUES: GÉNÉRATEURS DE VIE

Cette catégorie correspond aux super héros de la vitalité et de l’énergie. Leur super pouvoir ? Régénérer et revitaliser l’organisme humain. Mais comment ? Tout simplement, leur composition moléculaire favorise la régénération de nos cellules !

Les super aliments :

ALIMENTS BIOACTIFS: SOUTIEN ET MAINTIEN DE LA VIE

Les aliments bioactifs n’ont rien à envier aux aliments biogéniques car ils apportent eux aussi énormément d’énergie. En effet, ils sont très riches en micronutriments (vitamines, minéraux, enzymes, …) ils sont donc essentiels dans notre alimentation. Et leur super pouvoir à eux, c’est de soutenir les forces déjà présentes dans notre corps afin de préserver notre énergie vitale et notre santé !

Tous nos petits héros :

Vous l’aurez compris, les aliments vivants, biogéniques et bioactifs, n’apportent que de bonnes choses à notre corps. Et bonne nouvelle, on peut en manger autant que l’on veut sans risque pour notre santé ou pour notre ligne, alors autant ne pas s’en priver !

ALIMENTS BIOSTATIQUES: RALENTISSEMENT DE LA VIE

Aussi appelé aliments biostatiques, ce sont tous les aliments cuits. Suite à cette cuisson, ils perdent une partie de leur énergie électromagnétique et de leurs micronutriments.

Parmi les aliments neutres on retrouve :

Les légumes cuits
Les fruits cuits
Les fruits et légumes surgelés
Les produits d’origine animales crus ou cuits : œuf, poisson, viande, …
Les légumineuses cuites : lentilles, pois chiches, pois cassés, …
Les féculents cuits : Riz, pomme de terre, …
Les jus de fruits & légumes pasteurisés 100% pur jus
Les conserves de légumes sans additifs

Toutefois, soyez indulgents avec cette catégorie d’aliments, bien qu’ils n’apportent pas tout ce dont notre corps a besoin pour fonctionner, ils ne sont pas pour autant mauvais pour la santé. Le must est de ne pas en consommer de façon conséquente mais de les associer avec des aliments vivants !

ALIMENTS BIOCIDIQUES: DESTRUCTEURS DE LA VIE

Enfin les super vilains de l’alimentation ont un nom : les aliments biocidiques, aliments morts ou de dégénérescence.

Il s’agit de tous les aliments chimiques ou cuits à haute température (frits, au micro-onde, trop chaud, trop vite, brûlés) qui détruisent le processus de vie. Ce sont eux les responsables de toutes nos maladies, sans oublier nos habitudes de vie stressantes. Ces aliments accélèrent le processus de vieillissement de nos cellules !

Voici la liste des super vilains à éviter de toute urgence :

Eh oui, si le nombre de maladies et le taux d’obésité augmentent chaque année c’est parce que notre alimentation est composée principalement de ces aliments morts ! Si l’on veut vivre en bonne santé et pour longtemps, c’est dès maintenant qu’il faut agir en les éliminant de nos placards & frigos.

En conclusion, voici notre astuce pour bien vous alimenter : manger 50% d’aliments bioactifs, 25% d’aliments biogéniques et 25% d’aliments biostatiques et bien évidemment choisissez tous ces produits dans des magasins bio. Vous verrez alors votre système immunitaire se renforcer et votre potentiel de guérison augmenter, vous serez donc en pleine santé !

Après, vous pouvez tester l’élimination complète des aliments biostatiques pendant une certaine période et voir ce qui se passe, tant que cela reste agréable. La santé, ce n’est pas uniquement l’alimentation, c’est aussi la joie, l’absence de stress, les relations sociales saines, les petits plaisirs de la vie :).

Maintenant que vous savez tout sur l’alimentation vivante, vous pouvez changer le monde car votre super pouvoir à vous c’est de consommer intelligemment.

 

Fromage végétal aux amandes

Ingrédients :

Pour 1 fromage

La veille, faire tremper les amandes pendant une nuit. Le lendemain, épluchez les amandes, préparez un lait d’amandes pour en récupérer la pulpe. Pour plus de facilité, utilisez un chinois avec des mailles fines, l’idéal étant d’utiliser en plus du chinois deux compresses de gaze pour récupérer toute la pulpe.

Mettez la pulpe d’amandes dans un bol avec la gousse d’ail finement hachée, le sel, le vinaigre de cidre et la ciboulette, mélangez et versez votre préparation dans un moule.  Réservez au réfrigérateur pendant quelques heures et dégustez.