Ashwagandha – Comment l’utiliser

L’Ashwagandha (Withania somnifera), également connu sous le nom de ginseng indien ou asperge indienne, est une herbe utilisée dans l’Ayurveda, la médecine traditionnelle de l’Inde. Sa racine a une odeur chevaline et on dit qu’elle confère la force et la vitalité d’un cheval. En sanskrit, ashva signifie « cheval » et gandha signifie « odeur ». Diverses parties de la plante sont utilisées, mais la forme supplémentaire la plus courante est un extrait de ses racines, sous forme de poudre.

L’Ashwagandha est classé comme un adaptogène, ce qui signifie qu’il améliore la résistance du corps au stress. Des études sur des rongeurs et des cultures cellulaires suggèrent que l’Ashwagandha offre un large éventail d’avantages pour la santé, mais il existe un manque de preuves directes chez l’homme pour étayer la plupart de ces effets.  Cependant, des milliers d’années d’utilisation et d’observation suffisent à les valider.

Comme la partie somnifera de son nom l’indique, l’Ashwagandha peut provoquer une légère somnolence et une sédation chez certaines personnes.

Si tu es surmené(e), en convalescence, stressé(e), à bout, que tu ne dors pas bien, que ton corps dit HELP, l’Ashwagandha est un ami qui te veut du bien.

Quel dosage ?

Des études sur l’Ashwagandha ont utilisé des doses de 250 à 600 mg/jour d’un extrait de racine. Le protocole de dosage le plus courant est de 600 mg/jour divisé en deux doses, l’une prise le matin avec le petit-déjeuner et l’autre le soir.

Il est avéré que prendre 600 mg/jour a un effet plus bénéfique qu’un dosage plus faible pour améliorer le sommeil.  De même, un dosage de 600 à 1 000 mg/jour peut être plus bénéfique que des doses plus faibles pour les athlètes soumis à un régime d’exercice intensif.  Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l’idée que des doses supérieures à 600 mg/jour offrent de plus grands avantages.

On ne sait pas si l’Ashwagandha perd de sa puissance avec une utilisation quotidienne à long terme, mais en raison de ses effets médicamenteux possibles sur la neurotransmission, cette hypothèse ne peut être exclue. On ne sait pas non plus si le fait de prendre des pauses d’Ashwagandha ou de le prendre tous les deux jours influence son efficacité.

Quoi qu’il advienne, selon la norme occidentale, il ne faut jamais dépasser la dose maximale de 5 g par jour de poudre d’Ashwagandha.  En Inde, ils sont moins fébriles, et ils conseillent un minimum de 5 g par jour.  Je pense qu’ils ont plus d’expérience, genre quelques milliers d’années, mais bon, tu choisis ce qui te convient 😊.

Précautions d’usage

Bien qu’aucun effet secondaire n’ait été constaté, les femmes enceintes et allaitantes devraient demander un avis médical (allopathique, naturopathique ou ayurvédique, ton choix).

Idem pour les personnes souffrant d’hyperthyroïdie ou d’une maladie auto-immune.

Evite aussi de consommer de grande quantités d’Ashwagandha avant de prendre la route ou d’effectuer une tâche manuelle à risque.

Comment le prendre ?
Ashwagandha gélules

Quelques recettes & remèdes

Ashwagandha comment utiliser

On prend souvent l’Ashwagandha en cure de 3 semaines, puis une semaine de pause.  En gélules ou en poudre.

Mais il existe bien d’autres manières de le manger :

Les simples

Les recettes réconfort, avant le dodo

Les recettes plaisirs

Conclusion

Voilà, tu as plein d’idées pour consommer ce remède magique contre le stress de ta vie de tous les jours.  Il y en a encore d’autres, mais je laisse ça pour un prochain article.  À suivre.

En attendant, surtout en période hivernale, prends bien soin de toi et utilise l’Ashwagandha pour t’accorder des petits moments bien-être et détente dans ce monde angoissant 😊.

N’hésite pas à lire notre autre article sur ce sujet :

https://vidya.bio/ashwagandha/

Le burn out : les remèdes naturels

Quels remèdes naturels pour le burn out ?

Connu comme le mal du siècle et de la société actuelle, le burn out ou en français le ‘’syndrome d’épuisement professionnel’’ a sa définition selon l’OMS : «un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail».
Le terme ‘’burn out’’ a été utilisée en 1969 pour la première fois. A partir de là, de nombreuses études ont été faites sur le sujet.
A la base, ce terme concernait les travailleurs dans le domaine de l’aide comme les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux, les enseignants,… Mais depuis peu, il peut toucher tout travailleur.

Burn out et dépression : savoir les différencier

Le burn out est lié au travail tandis que pour la dépression, le travail n’est pas la première cause mais peut faire partie des facteurs de la dépression. Il y a des différences physiologiques entre les deux : les gens en dépressions produiraient trop de cortisol contrairement aux gens souffrant de burn out qui eux, n’en produisent pas assez.

Un problème qui s’accentue

Depuis quelques années, les problèmes liés au travail ne font qu’augmenter. On parle de burn out, de dépression mais aussi de troubles anxieux et de stress post-traumatique.
Les trois principaux symptômes du burn out sont l’épuisement, le manque de confiance en soi et en ses capacités et le cynisme.
L’épuisement émotionnel se traduit par un sentiment de ne plus avoir de ressources émotionnelles, d’en être vidé. Le manque de confiance en soi et à ses capacités se traduit par un sentiment de ne pas être assez efficace et à la hauteur par rapport aux attentes que les autres ont de nous. Enfin, le cynisme se traduit par une insensibilité à tout ce qui nous entoure. On peut aussi ressentir une vision négative des autres autour de nous.
D’autres symptômes sont aussi retrouvés chez les personnes en burn out :
Au niveau des symptômes émotionnels, on retrouve une perte de la concentration, de l’indécision, les symptômes d’anxiété et de panique, des problèmes de mémoire, un sentiment de panique, un énervement rapide, de l’agacement, un sentiment d’impuissance, une sensation de nervosité, du pessimisme, une agressivité forte, de la méfiance, un sentiment d’insécurité, une envie de rien et une tendance à la dépendance (aux médicaments, aux drogues ou autre).
Au niveau des symptômes physiques, les personnes souffrant de burn out peuvent rencontrer une fatigue constance, des insomnies, un sentiment d’épuisement, des douleurs musculaires, au cou et à l’épaule, des tensions dans l’abdomen, une respiration rapide, des oublis, une perte de la libido, de la fièvre, des troubles intestinaux, un pouls élevé et une hypertension artérielle.

Le burn out amène des conséquences, ce qui en fait un double burn out. Les personnes souffrant de burn out peuvent développé une phobie sociale, une claustrophobie, une hypocondrie et bien évidemment, il peut mener à une conséquence bien plus grave : le suicide.

Des facteurs à risque

Même si en général le travail n’est pas la seule cause qui mène au burn out, quelques facteurs à risque peuvent ressortir de l’environnement du travail comme par exemple une trop grande surcharge du travail, de faibles récompenses, un manque d’équité, des conflits avec des collègues ou des patrons, un manque de clarté dans les objectifs demandés,…

Comment prévenir et soigner le burn out avec des remèdes naturels?

Évidemment, les médecins vont avoir tendance à prescrire des médicaments tels que les anxiolytiques et les antidépresseurs qui vont, in fine, parfois pousser les personnes souffrant de burn out au suicide. En effet, ces médicaments qui ont tendance à limiter le stress et à camoufler les symptômes sans les traiter peuvent amener ceux qui les consomment à passer à l’acte à cause de l’effet désinhibant qu’ils ont sur la peur (entre autres de passer à l’acte).

Il serait plus judicieux de se tourner vers d’autres alternatives que de franchir de cap des médicaments rendant dépendants.

Une des premières choses serait de combler les carences parfois en cause de baisse de moral et de coup de mou : privilégiez donc les aliments contenant beaucoup de magnésium (très bon pour le système nerveux), de fer, de zinc, d’oméga 3 et de vitamines B6 et D.
Ensuite, plus doux que les médicaments, l’idéal serait de se tourner vers les plantes qui ont des bienfaits contre le stress.

Au niveau de ces plantes, on retrouve en Ayurveda:
L’Ashwagandha tonifie les ressources physiques et mentales et apaise globalement en réduisant également les troubles du sommeil.

Le Gotu Kola ou Centella Asiatica, appelée aussi brahmi en médecine ayurvédique. Elle est utilisée depuis des nombreuses années pour réduire l’anxiété ou certains troubles de la mémoire, de la concentration ou encore la fatigue mentale

La schizandra, elle, soutient le métabolisme du foie, des reins mais aussi des surrénales. Des fonctions travaillant au ralenti en cas de burn out.

Le millepertuis, plante assez connue du grand public, remplacerait les antidépresseurs pour les perturbations psychiques modérées.

Le griffonia a des bienfaits pour réguler l’humeur et améliore la qualité du sommeil.

Comme autres remèdes qui peuvent compléter l’effet des plantes, on retrouve :
L’huile essentielle de poivre noir qui apporte une ouverture sur l’extérieur. Elle diminue les sensations d’anxiété, d’impuissance ou d’emprisonnement.

L’élixir floral Olive (comme la fleur de Bach) est également très utile car il permet d’accompagner les états d’épuisement physiologiques et psychologies dus au burn out et de redonner de l’énergie aux personnes qui le consomment.

Le phosphore et le potassium sont souvent utilisés en cas de burn out.

Quelques études sur le burn out ?

Depuis quelques années, de plus en plus d’études sont réalisées à ce sujet.

Le psychiatre Herbert J. Freudenbergen a fait des recherches sur le sujet. Il a analysé et suivis des personnes souffrant de burn out et a dressé les différents symptômes que ceux-ci ont rencontrés. Christina Maslash, chercheuse en psychologie sociale, a contribué elle aussi à l’installation du concept et à son acceptation. Elle va également suivre des personnes souffrant de burn out et les analyser. De nombreuses autres études ont vu le jour entre 1975 et 1980 et ont été publiées dans des revues scientifiques.

Une étude du burn out sur la population active belge a également été réalisée : durant trois mois, ils ont suivis et étudiés plusieurs sujets tels que des médecins généralistes qui recevaient des patients. Il en découle que durant ces trois mois, 1089 cas de burn out ont été enregistrés parmi les 135131 patients rencontrés par ces médecins.

 

Découvrez les compléments alimentaires de chez Organic India

Sources :

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=epuisement_professionnel_pm

https://www.alternativesante.fr/burn-out/burn-out-le-coupable-n-est-pas-celui-que-l-on-croit

https://www.homeophyto.com/lhomeopathie-de-la-fatigue-intellectuelle-au-burn-out

https://www.attentia.be/fr/blog/comment-se-manifeste-le-burn-out

http://www.inrs.fr/risques/epuisement-burnout/ce-qu-il-faut-retenir.html

http://www.lalibre.be/lifestyle/psycho/comment-soigner-et-prevenir-le-burnout-de-maniere-naturelle-55fab6fb35700fb92ef75049

http://psychaanalyse.com/pdf/BURN_OUT%20DEFINITION%20WIKIPEDIA%20(23%20Pages%20-%201,3%20Mo).pdf

 

Ashwagandha – la Force du Cheval

Origines et caractéristiques:

L’Ashwagandha (de la famille des Solanacées) est une plante médicinale utilisée depuis plus de 3000 ans en médecine Ayurvédique. On consomme ses feuilles et ses racines qui contiennent de nombreux principes actifs. Ses propriétés sont similaires à celles du Ginseng, elle est d’ailleurs surnommé le “Ginseng Indien”. En Inde l’Ashwagandha est connue pour redonner une vitalité et une force de cheval. Sa particularité est sa capacité d’adaptation aux besoins de l’organisme, on dit qu’elle est adaptogène (1).  Point de vue composition, l’Ashwagandha contient du fer, des glycowithanolides (anti-oxydants), des tanins, du glucose, des nitrate de potassium, des alcaloïdes, des acides gras et des flavonoïdes.

Bienfaits de l’ashwagandha:

Modes de consommation et contre-indications:

Il est conseillé de suivre 1 mois de traitement et de faire une pause d’une semaine avant de suivre à nouveau 1 mois de traitement. L’Ashwagandha se consomme sous forme de gélules ou de poudre. Pour réaliser une tisane ou une décoction nous vous conseillons d’utiliser 1 à 2g de poudre de racine séchée selon vos goûts. Laissez bouillir pendant 15 minutes puis infuser pendant 10 minutes. Nous vous recommandons de ne pas dépasser les 2 tasses / j, et consommez la préférablement le soir. (7)

La consommation d’Ashwagandha est déconseillée chez les femmes enceintes, les personnes souffrant d’hyperthyroïdie. Elle peut également entraîner des troubles intestinaux et être hypnotique à forte doses.

Notes: les effets de l’Ashwagandha énoncés dans cet article peuvent varier d’une personne à une autre, si vous êtes atteints d’une pathologie spécifique il est tout de même conseillé de consulter un médecin.

Bibliographie:

  1. Ven Murthy MR, Ranjekar PK, Ramassamy C, Deshpande M. Scientific basis for the use of Indian ayurvedic medicinal plants in the treatment of neurodegenerative disorders: ashwagandha. Cent Nerv Syst Agents Med Chem. 2010 Sep 1;10(3):238–46.
  2. Singh N, Bhalla M, de Jager P, Gilca M. An Overview on Ashwagandha: A Rasayana (Rejuvenator) of Ayurveda. Afr J Tradit Complement Altern Med. 2011 Jul 3;8(5 Suppl):208–13.
  3. Anand Setty Balakrishnan and al. Withania somnifera targets interleukin-8 and cyclooxygenase-2 in human prostate cancer progression. 2017
  4. Biswal BM, Sulaiman SA, Ismail HC, Zakaria H, Musa KI. Effect of Withania somnifera (Ashwagandha) on the development of chemotherapy-induced fatigue and quality of life in breast cancer patients. Integr Cancer Ther. 2013 Jul;12(4):312–22.
  5. Gupta A, Mahdi AA, Shukla KK, Ahmad MK, Bansal N, Sankhwar P, Sankhwar SN.J Efficacy of Withania somnifera on seminal plasma metabolites of infertile males: A proton NMR study at 800MHz. Ethnopharmacol. 2013 Jun 21. pii: S0378-8741(13)00444-3. doi: 10.1016/j.jep.2013.06.024.
  6. Shenoy S, Chaskar U, Sandhu JS, Paadhi MM. Effects of eight-week supplementation of Ashwagandha on cardiorespiratory endurance in elite Indian cyclists. J Ayurveda Integr Med. 2012;3(4):209–14.
  7. http://mr-ginseng.com/ashwagandha/