Le dico naturo #3 : Dossier sur le jeûne thérapeutique

Chaque mercredi, c’est notre rendez-vous “Le Dico Naturo” avec notre Naturopathe Fatima Khemar ! Une rubrique qui parle de naturopathie et plus largement de santé holistique. Cette rubrique est sous forme de dictionnaire, une sorte d’abécédaire de la naturopathie, pour qu’elle soit à la fois pédagogique et agréable à lire.⁠ A chaque fois, Fatima choisira un mot qu’elle développera sur Instagram et sur le blog. Si vous souhaitez participer à cette rubrique, n’hésitez pas à laisser en commentaire les sujets que vous souhaitez qu’elle aborde ! Aujourd’hui, pour ce troisième billet, on parle de jeûne thérapeutique

Ecouter ce dossier en podcast :

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Le jeûne au cours de l’Histoire

Origine religieuse

Le jeûne est pratiqué depuis des millénaires. Il a toujours fait partie de l’Histoire de l’Homme et de son évolution notamment dans les religions et les spiritualités. Comme disait très justement Asma LAMRABET, “le jeûne est l’expression d’une conviction, d’une rupture, d’un choix ou d’une subversion, l’affirmation d’une force intérieure du dépouillement de soi et c’est forger une discipline dépuratrice de l’âme et du corps.”

Il est présent particulièrement dans les trois religions monothéistes (le Ramadan chez les musulmans, le Carême chez les Chrétiens et Yom Kippour chez les juifs) mais pas seulement, le jeûne est aussi présent chez les indous et les bouddhistes.  Dans les religions, le jeûne permet de se purifier et de s’élever spirituellement. Cette pratique s’associe avec une certaine retenue de la parole, l’assiduité de la prière mais aussi le partage avec les plus démunis.

Evolution dans la médecine du jeûne thérapeutique

A l’antiquité, Hippocrate (460-377 av J-C) disait “quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites lui supporter la faim, elle dessèche et purifie”. Puis au 11è siècle, c’est le médecin et investigateur persan Avicenne qui exposait les effets les plus importants du jeûne sur la santé. Il conseillait aux malades de jeûner durant 3 semaines. Au 16è siècle, le médecin Paracelse définit la notion “d’Archaeus” ou “médecin intérieur”, la capacité d’autorégulation du corps stimulée par le jeûne. Au 19è siècle, le médecin américain Edward Hooker Dewey publie son livre “Le jeûne qui guérit, la méthode des 2 repas” qui a eu un succès en Europe . A la même époque, le médecin anglais Henry Tanner expérimente le jeûne de longue durée sous la surveillance d’une équipe médicale.

Au 20è siècle, le docteur allemand Otto Buchinger ouvre sa première clinique spécialisée dans l’expérimentation du jeûne et démocratisa ainsi cette pratique. Il a introduit le jeûne thérapeutique en Europe occidentale. Il disait : “Quand on jeûne, ce n’est pas le corps qui a faim, c’est l’âme.” A la fin du 20ème siècle, le psychiatre russe Yuri Nicolaev expérimenta le jeûne sur des personnes atteintes de schizophrénie, de dépression, phobie, et de syndrome obsessionnels. Les résultats de ces expérimentations (environ sur 8000 personnes) on été plus que positifs, à tel point qu’une grande campagne de recherche sur le jeûne a été lancé en Russie (Union soviétique).

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, bien que le jeûne à des fins thérapeutiques est sujet à polémique dans le monde scientifique, il s’est davantage répandu comme un excellent moyen d’être en meilleur santé (physique et mentale) dans le monde. La littérature sur ce sujet s’est considérablement développée, de plus en plus de médecins hospitaliers le prescrivent à leur patients et de nombreux centres de jeûne voient le jour en Europe et en France.

2/ Le jeûne thérapeutique : la controverse

Le jeûne est donc une pratique millénaire, liée aux diverses fluctuations de la disponibilité des aliments ou encore à des raisons de santé, traditionnelles, religieuses, politiques. Mais aujourd’hui, particulièrement en France, le jeûne thérapeutique est sujet à controverses. Pourquoi ? Cette controverse s’explique d’abord par le développement de la médecine scientifique et de la technologie dans la recherche scientifique qui a permit de nouvelles connaissances sur le sujet du jeûne qui apportent une diversité d’argumentaire et de réflexion. Aussi, le jeûne comme traitement ne peut pas se soumettre à la même méthodologie appliquée habituellement pour les autres traitements (randomisation contrôlée et double aveugle). Elle s’explique aussi et simplement par l’intérêt grandissant de la population et du monde scientifique sur cette pratique, il est évident qu’un sujet qui ne suscite pas d’intérêt n’est jamais soumis à la controverse ni à la polémique !

Dans toute cette controverse se dégagent 3 avis :

3/ Définitions : qu’est-ce que jeûner ?

Jeûner est le fait de s’abstenir de manger et parfois de boire durant une certaine période variable.

Les types de jeûne

Le fait de ne pas prendre le petit déjeuner ou de prendre le dîner plus tôt sont aussi des formes de jeûne intermittent, ou encore de jeuner une journée sur deux. Il existe de nombreuses déclinaisons du jeûne intermittent, je vous invite à lire l’article de Julien Venesson sur le sujet.

 

 

4/ Pourquoi jeûner ?

Dans nos sociétés dites modernes, nous bénéficions des progrès de l’agro-alimentaire et connaissons une surabondance alimentaire. Se priver de nourriture volontairement est donc souvent aberrant aux yeux des autres. Aussi, nous pensons que notre corps n’est pas capable de se priver de manger. Alors que l’humanité a toujours jeûné. Elle a toujours été confrontée à des fluctuations d’apports de nourriture qui obligea l’Homme de s’adapter. Le jeûne a été un avantage certain pour la survie de l’espèce humaine.

Lorsque l’on parle de jeûner, nous recevons souvent cette question du pourquoi ? Comme si le jeûne était une pratique nouvelle et originale. Alors qu’encore une fois le jeûne a toujours fait partie de l’histoire de l’humanité ! Je répond donc souvent à cette question par : et pourquoi pas ?

Aujourd’hui, on jeûne soit par convictions religieuses, spirituelles, politiques, pour des raisons de santé et de bien être. Quelque soit la raison qui vous motive à jeûner, il est tout de même important de s’assurer que vous avez la vitalité pour le faire, de se poser la question de votre pourquoi et respecter certaines précautions.

5 / Comment faire un thérapeutique ?

Le déroulement du jeûne va dépendre du type de jeûne. Ici je vous parlerai du jeûne hydrique.

Se préparer mentalement :

Cette étape peut se faire par écrit. Notez vos intentions de jeûne sur un carnet. Notez aussi toutes vos questions, vos doutes et peurs. Puis renseignez vous, lisez, nourrissez-vous d’expériences d’autres jeuneurs bienveillants. Notez aussi votre objectif : le nombre de jours que vous souhaitez faire, quand est ce que vous souhaitez commencer. Si c’est votre première fois, je vous invite vivement à demander de l’aide à un thérapeute qui pourra évaluer vote vitalité et vous accompagner dans cette expérience.

S’entrainer à la faim :

La faim peut être une sensation angoissante. Elle est liée à cette peur de manquer de quelque chose d’essentiel, la peur de mettre son corps en danger, l’angoisse de faire un malaise ect. Avant de vous lancer dans votre jeûne, entrainez vous à la faim. Habituez-vous à la sentir sans avoir peur. Prenez le temps de l’appréhender et l’écouter. Cette étape de réconciliation avec la faim est primordiale avant de se lancer dans un jeûne surtout s’il est long.

Pour cela, vous pouvez déjà simplement diminuer les quantités habituelles de vos repas sur 2 semaines. Puis entreprendre un jeûne intermittent de 16h de jeûne et 8h d’apports alimentaires pendant 2 semaines. Par exemple, vous ne prenez pas de petit déjeuner et vous mangez à partir de 13h. Ou bien, prenez votre dernier repas à 18h et votre premier repas à 10h. Il est aussi possible de jeûner une journée par semaine pendant plusieurs semaine pour s’entrainer. Bref,  le mieux est de se préparer au jeûne de manière progressive.

Préparer son jeûne thérapeutique pour plus de sérénité :

Il est aussi important de vous renseigner sur les différents symptômes que vous serez susceptibles de ressentir. La connaissance nous permet toujours de mieux vivre et appréhender nos peurs, nos sensations et nos émotions.

Aussi, si vous le pouvez, choisissez une période ou vous ne travaillez pas, ou vous pourrez vous reposer. Vous aurez aussi besoin de vous isoler un peu plus mais pas complètement : gardez vos moments de famille et entre amis sans que cela vous épuise.

Les mécanismes du jeûne :

Il y a différentes phases avant d’arriver à celle du jeûne :

Durant cette phase de jeûne, on distingue 3 phases :

Ces mécanismes expliquent en partie pourquoi nous ne sommes pas égaux face au jeûne : une personne qui a suffisamment de tissus adipeux (tissus de stockage de graisses) aura moins de difficultés de faire un jeûne prolongé qu’une personne avec peu de tissus adipeux. Pour la première, le facteur limitant sont les protéines et pour le deuxième facteur limitant sont les graisses. Ces personnes ne vont pas vivre ces 2 phases de la même manière. Mais ce ne sont pas les seuls mécanismes qui expliqueraient ces différences : l’état mental joue un rôle considérable dans les capacités d’adaptation au jeûne.

Pendant les premiers jours de jeûne :

Les symptômes que vous pouvez ressentir :

Ce sont les premiers jours qui sont difficiles mais rassurez vous, passez ces jours là, vous vous sentirez beaucoup mieux physiquement et mentalement ! Néanmoins, si vous continuez à ressentir des symptômes désagréables qui vous empêchent de vivre normalement, je vous conseille vivement de stopper votre jeûne. Un jeûne thérapeutique n’est pas sensé vous faire souffrir, ce n’est pas le but !

Pour la majorité des expériences de jeûne, ce sont des sensations de fatigue, quelques migraines et le besoin de dormir beaucoup plus. Ce qui est tout à fait normal. Au bout du 3ème et 4ème jour, certaines personnes vont ressentir des symptômes plus désagréables qui sont du à la crise d’acidose ou crise curative. Elle se manifeste par :

Le mental durant le jeûne :

Un bon mental est extrêmement important durant le jeûne et je dirai même qu’il est l’allié le plus important de cette expérience ! Il faudra apprendre à se faire confiance et faire confiance à son corps. Les premiers jours de jeûne (1 à 4è jours généralement), le mental est affaibli et c’est tout à fait normal. Surtout pendant la crise curative dont je vous parlais juste avant. C’est durant cette phase qu’il faudra résister et renforcer votre mental car c’est la seule chose qui vous aidera ! Pour cela, vous pouvez mettre en place des petits rituels :

Les expériences de jeûne et quelques études scientifiques montrent qu’au delà des 4 jours ou le mental est mis à rude épreuve, les sensations de faim et la peur qui y est associée disparaissent pour laisser place à une certaine forme de sérénité et même un regain d’énergie. Le jeûne a toujours été considéré comme une pratique favorable à la méditation et à l’épanouissement individuel. Par contre, au delà de 21 jours de jeûne, des signes de nervosité et de dépression apparaissent traduisant certainement les limites des capacités du corps au jeûne. A ce moment il faudra donc s’écouter et nourrir son corps.

Pour approfondir le sujet du jeûne thérapeutique sur la santé mentale, je vous conseille les travaux de Christophe André, psychiatre et psychothérapeute qui affirme par exemple que « Le jeûne est au corps ce que la méditation est à l’esprit ». 

Quelle boisson boire pendant un jeûne hydrique ?

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A quelle fréquence ?

Il n’y a pas de fréquence précise à suivre pour ces différentes boissons. Le plus important est de bien s’hydrater avec de l’eau sans excès. Voici un exemple de routine pour les premiers jours de jeûne par exemple :

Vous pouvez commencer la journée avec une infusion chaude de tulsi ou mélisse par exemple.

Ensuite en milieu de journée, vous pouvez boire un jus frais à l’extracteur (2/3 de légumes et 1/3 de fruits).

Enfin, vous pouvez finir la journée avec un bol de bouillon de légumes. 

La flexibilité et l’écoute

Gardez en tête que le jeûneur a besoin de flexibilité. Si vous prévoyez de jeûner 3 semaines et que finalement vous reconnaissez vos limites au bout de 2 semaines, écoutez-vous et arrêtez le jeûne. Ne vivez pas cela comme un échec, au contraire célébrez votre victoire d’avoir réussi à jeûner plusieurs jours !

L’après jeûne :

A la fin de la période de jeûne, prenez le temps de réaliser l’expérience que vous venez de vivre. Félicitez vous, vous avez réussi à vous priver de nourriture ! Célébrez ce jeûne comme une victoire et soyez reconnaissants d’avoir un corps qui vous a permit de jeûner. Prenez le temps de conscientiser tout cela avant de sauter sur la nourriture !

En parlant de nourriture, la pire chose à faire est de reprendre votre alimentation habituelle directement. Cela risque de choquer votre corps et surtout votre digestion qui a été mise au repos plusieurs jours. Cela vous provoquera de fortes douleurs digestives. De la même manière que le jeûne demande une préparation, la reprise alimentaire doit aussi être préparée et structurée.

Reprenez en douceur et donnez-vous assez de temps. Par exemple, si vous avez jeûné 1 semaine, il vous faudra 1 semaine pour la reprise environ :

Si vous souhaitez vous lancer dans un jeûne hydrique et court, vous pouvez lire l’article Conseils pour jeûner durant 5 jours facilement.

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Les compléments alimentaires pour accompagner le jeûne thérapeutique

Si vous souhaitez prolonger les effets bénéfiques du jeûne, vous pouvez vous complémenter même si cela n’est pas indispensable, je vous conseille de ne pas vous perdre dans plusieurs compléments alimentaires inutiles.

Le Triphala est l’une des formules végétales les plus anciennes et les plus renommées utilisé en Ayurvéda. Un mélange doux et nourrissant de trois fruits, l’Amla, Bibhitaki, Haritaki. Cette synergie soutient la fonction digestive et augmente l’assimilation des nutriments. Elle sera utile pour la reprise de l’alimentation.

Les bienfaits du jeûne thérapeutique

Données scientifiques dans le monde :

Comme je vous l’ai dit en début de ce dossier, il existe une véritable controverse dans le monde scientifique. Beaucoup d’études sont réalisées sur ce sujet mais peu sont validées. Ceci pour des raisons de non validation des techniques et des protocoles mis en place considérés comme faibles ou incomplets. Dans un article de l’INSERM, il est expliqué qu’il est quasiment impossible de respecter parfaitement les règles de validation sur le sujet du jeûne et que pour avancer dans ces recherches il faudrait adoucir les règles de validation des études sérieuses tout en précisant leur limites. Pour comprendre ce sujet, je vous renvoie à cet article sur les difficultés liées à la réalisation des études sur le jeûne. 

Aussi, il y très certainement un manque de volonté d’approfondir cette question et donc de financer ces études. Malheureusement, aujourd’hui, le pouvoir du lobbie pharmaceutique est tel qu’il ne souhaite financer uniquement les études qui pourront lui apporter beaucoup d’argent et le jeûne n’en fait pas partie.

Aujourd’hui, il y a 4 grandes études qui sont contrôlées randomisées :

De nombreuses autres études prometteuses mais toujours en cours travaillent sur les effets positifs du jeûne sur :

Les actions du jeûne thérapeutique sur :

 

 

 

 

6/ Les limites du jeûne thérapeutique

Bien que je sois une adepte du jeûne thérapeutique, je dois vous préciser que non, le jeûne thérapeutique n’est pas pour tout le monde !

Premièrement, il faut reconnaitre que l’Homme d’aujourd’hui n’a pas les même capacités d’adaptation à la faim que l’Homme d’autrefois. Et cela est dû à notre mode de vie moderne, notre alimentation ultra transformée, notre sédentarité ect. Je remarque donc que nous avons en partie perdu cette résistance à la privation.

Deuxièmement, jeûner demande de l’énergie et précisément de la vitalité. On n’entreprend pas un jeûne thérapeutique quand nous sommes déjà dévitalisés, avec un épuisement physique et mentale. Cela risque d’aggraver fortement les choses. Je vous invite à lire mes articles “Comment augmenter sa vitalité et “Comment augmenter son immunité?“. Aussi, pour mener à bien un jeûne thérapeutique, il faut que nos émonctoires soient en capacité de prendre en charge la grande quantité de déchets qui sera évacuée naturellement par le jeûne. Si nos émonctoires sont déjà “affaiblies”, les symptômes de la crise curative peuvent être insupportables. Pour en savoir plus les mécanismes de détoxification de nos émonctoires, je vous invite à écouter mon podcast : Les cures détox, c’est du bullshit !“.

Troisièmement, se priver de nourriture durant une période plus ou moins longue n’est pas anodine. Surtout dans les cas de certaines maladies notamment les troubles psychologiques. Je remarque que les personnes souffrant ou ayant souffert de troubles du comportement alimentaires (TCA) sont dans l’incapacité de jeûner sereinement. Chez ces personnes, le jeûne provoque plus de crises de boulimie. Je déconseille d’entreprendre un jeûne thérapeutique sans être accompagné par un professionnel de santé spécialisé dans le jeûne et dans les TCA.

Pour conclure ce dossier sur le jeûne thérapeutique, j’aimerai ajouter quelque chose. Il ne faut pas considérer le jeûne comme une simple restriction calorique. Le jeûne thérapeutique a une autre dimension, c’est une autre vision de la santé. C’est une approche pleine d’humilité qui nous rappelle la complexité qui lie notre corps physique et notre corps spirituel. C’est un moment de régénération de notre corps et notre esprit : une rencontre avec soi. 

En espérant que cet article vous aidera à mieux comprendre le jeûne thérapeutique et de mener à bien votre expérience, prenez soin de vous ❤️!

Si cet article vous plaît, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à le partager autour de vous ❤️!

 

SOURCES SUR LE JEÛNE THERAPEUTIQUE:

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/file/index/docid/651422/filename/2011GRE15119_lemar_jerome_1_D_.pdf

Françoise Wilhelmi de Toledo, Franziska Grundler, Audrey Bergouignan, Stefan Drinda, Andreas Michalsen : « Safety, health improvement and well-being during a 4 to 21-day fasting period in an observational study including 1422 subjects.“» PLOS ONE, le 2 janvier 2019

https://www.buchinger-wilhelmi.com/fr/wissenschaft/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24905167
Prolonged Fasting Reduces IGF-1/PKA to Promote Hematopoietic-Stem-Cell-Based Regeneration and Reverse Immunosuppression

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18378900

https://www.cell.com/trends/molecular-medicine/fulltext/S1471-4914(12)00093-7
“Le jeûne, une nouvelle thérapie ? de Thierry de LESTRADE (film & livre)

https://www.jeunerpoursasante.fr/

https://www.science-et-vie.com/archives/le-jeune-est-une-arme-contre-le-cancer-31916

✨ On a testé pour toi ✨ – Le jeûne hydrique

J’inaugure une nouvelle rubrique en ce dimanche ensoleillé: ✨ On a testé pour toi ✨ avec aujourd’hui: “On a testé pour toi – le jeûne hydrique.”

Comme son nom l’indique, on prend une pratique connue ou reconnue et on la teste sur nous et on te fait un topo.
Il y a quelques semaines, on t’a partagé vite fait les coulisses du jeûne hydrique long de Greg !

On a eu pas mal de questions autour de ce sujet, on voulait donc te partager son expérience plus en détail et répondre à tes questions !

Voici l’interview de Greg

1/ Est-ce que c’est ta première expérience du jeûne ? Si non, depuis quand tu pratique le jeûne ?

Non ce n’est pas mon premier jeûne. La 1ère fois que j’ai jeûné, j’avais 12ans et c’était pour Yom Kippour, (26 heures secs) et j’ai craqué vers 24h.
Je pratique également le jeûne intermittent de Ramadan chaque année depuis plus de 20ans.
Enfin, c’était mon 3ème jeûne hydrique long. J’avais fait 5 jours et 10 jours et là, j’ai jeûné 14 jours 😁

2/ Pourquoi pratiques tu le jeûne ? Qu’est ce que tu recherches dans cette expérience ?

Pendant le jeûne, tu sens le nettoyage que ton corps fait, tu te sens bien, rempli d’énergie tu sais que ce que tu fais est bon pour toi.

3/ Est-ce que tu te prépares ou tu te lances directement ?

Je me lance quand je le sens, quand mon corps m’exprime qu’il en a besoin.
Par contre, l’expérience m’a montré que le jeûne, pour moi, doit toujours commencer par une purge (en savoir plus ici et ici), sinon c’est la cata 😅 !

4/ Est-ce que tu fais un jeûne sec avec uniquement de l’eau ou tu bois d’autres liquides ?

Alors je pratique le jeûne hydrique à l’eau, tisanes et bouillon (qui sont des infusions également 😉)

5/ Combien de jours as-tu jeûné ? Dans toutes tes expériences, quel a été ton jour maximum de jeûne ?

Dans toutes tes expériences, quel a été ton jour maximum de jeûne ?
14 jours est mon maximum, je ne me fixe pas de nombre de jours, je m’écoute simplement et je pars du principe que dès que la faim devient incontrôlable, c’est qu’il faut reprendre et que le corps à fini son travail. Par contre, il faut passer un cap compliqué (la cétose) qui ne passe qu’au mental (ça prend 3 ou 4 jours).

6/ Par quelle phase (sensation, état d’esprit, difficulté) tu passes tout au long du jeûne ?

De J1 à J4 (max) tu es dans le dur, ton corps réclame sa pitance, c’est le pire moment à passer. Tu as mal à la tête, tu es de mauvaise humeur,…
Puis tu passes dans le jeûne “la classe”, tu n’as plus faim, tu es rempli d’énergie et tu te sens bien 😌. Par contre, moi qui d’habitude suis un chauffage humain, mon corps devient froid et j’ai beaucoup de mal à me réchauffer.
Puis à un moment tu as faim, c’est là qu’il va falloir savoir s’arrêter et s’alimenter 😀.

7/ Comment est ta santé physique pendant et après le jeune ?

Tout est beau gosse dedans et dehors. Je me sens frais et léger, mes idées sont claires, mon corps en pleine forme.

8/ Comment est ta santé mental pendant et après ?

Passés les premiers jours un peu durs, au top.

9/ Des conseils pour les personnes qui veulent tenter l’expérience ?

De 1, se connaître et être en bonne santé, sinon se faire accompagner par un professionnel de la santé.
De 2, ne jamais laisser la déshydratation s’installer. Il faut boire peu mais très régulièrement, on peut faire des phases sèches of course mais dès qu’on sent que les reins tirent, il faut boire.
Utiliser les bonnes plantes pour s’aider et ajouter du plasma marin à son eau.
En plantes, je prends toujours des plantes ayurvédiques connues pour leur action détoxifiante et purifiante le Triphala et le Trikatu, pour aider le corps à nettoyer, et je bois des plantes adaptogènes, principalement du Tulsi (tisane au Basilic Sacré) 😋 et du Tulsi Cleanse pas bon en goût (hyper amer et astringent) mais tellement bon pour le foie et les reins.

Je conclurai en disant que le jeûne est une expérience unique physique et spirituelle à vivre et que je continuerai à pratiquer régulièrement !

Pour en savoir plus sur le jeûne:

https://vidya.bio/comment-jeuner-facilement-pendant-5-jours-6-conseils-essentiels-pour-faire-un-jeune-a-la-maison/
https://www.justenaturo.com/post/le-jeune-comment-fonctionne-t-il-d-apr%C3%A8s-le-principe-d-autolyse

 

Comment jeûner facilement pendant 5 jours : 6 conseils essentiels pour faire un jeûne à la maison

Jeûner à des fins thérapeutiques, une restriction alimentaire volontaire qui a pour but de nettoyer et régénérer son corps pour être en meilleure santé – ou guérir des pathologies-, fait chaque année de plus en plus d’adeptes.

JEÛNER, UNE THÉRAPIE NATURELLE ANCESTRALE ET GRATUITE

Dès l’antiquité, Hippocrate (460 avant J.C), le père de la médecine moderne naturelle, le conseillait à ses patients en première intention, avant même de recourir à un traitement. Hippocrate prônait la sagesse du corps et était convaincu que notre organisme est doté d’une force vitale d’auto guérison. Surtout, le premier principe avant de donner un médicament, était de ne pas nuire (primum non nocere) et donc de jeûner et voir ce que le corps pouvait accomplir de lui-même.

Le célèbre philosophe Socrate, lui, imposait aux jeunes disciples qui voulaient rejoindre son école de philosophie de jeûner 40 jours à l’eau avant d’y être acceptés. Jusqu’au XIX ème siècle en France, le jeûne était majoritairement pratiqué de façon religieuse : certains jours du Carême pour certains catholiques, lors de périodes de jeûne et prière pour les protestants et lors de certains jours particuliers chez les juifs. Mais il était aussi fortement encouragé à juste titre, par le médecin de famille qui recommandait de mettre le malade à la diète ou en semi-jeûne.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on ne jeûne guère, les médicaments allopathiques ayant remplacé les traitements naturels en France et en Belgique.

Le jeûne est redevenu à la mode depuis une dizaine d’années, avec la multiplication de centres de jeûne qui offrent une cure de jeûne accompagnée.
Enfin, depuis quelques années, le jeûne est sur toutes les lèvres avec le jeûne intermittent qui est très à la mode et qui permet d’alléger un peu notre mode de vie de surabondance. Le jeûne intermittent est une abstention de nourriture voire de boissons que sur une période de 16 à 18h, il n’a donc pas les mêmes mécanismes et bienfaits que le jeûne thérapeutique de plusieurs jours.
Les nombreux bénéfices du jeûne, à savoir la détoxination, l’autophagie (phénomène de digestion des éléments non essentiels des cellules), la réparation cellulaire, la mise au repos et le renouvellement de son système digestif en moins de cinq jours, en font une pratique thérapeutique de plus en plus répandue.

Bien qu’étant plus connu aujourd’hui, se lancer dans un jeûne reste toujours un défi pour la plupart des personnes qui ne l’ont pas encore pratiqué. Il peut même être déstabilisant lorsqu’on est peu renseigné à ce sujet et que l’on envisage de le faire non accompagné( e ).
De façon à pouvoir vous aider à faire un jeûne à la maison facilement, je souhaite partager avec vous 6 conseils essentiels pour jeûner facilement pendant 5 jours.

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> Nos extracteurs de jus pour débuter un jeûne en douceur

CONSEIL PRATIQUE #1 : PRENDRE LA DÉCISION DE JEÛNER

Aussi étrange que cela puisse paraître, prendre la décision de jeûner est pour beaucoup de personnes l’étape la plus difficile du processus de jeûne.
En effet, une fois la décision prise, le futur jeûneur se retrouve envahit de questionnements : Comment préparer le jeûne ? Combien de jours dois-je jeûner ? Ma vitalité me permet-elle de jeûner en toute sécurité ? Dois-je être accompagné ? Puis-je le faire seul ?
Toutes ces questions font parties intégrantes du processus du jeûne qu’il convient d’accueillir comme telles. Toutefois, faute d’informations beaucoup de personnes abandonnent à cette étape. D’autres, pensant bien faire, en parlent à leur entourage ou à leur médecin qui souvent s’opposent à la pratique par méconnaissance ou peur infondées.

Pour mener à bien cette étape de prise de décision, l’intention de jeûner doit être claire, lucide et adaptée à son propre cas. Il est aussi fort recommandé de s’informer, lire et échanger avec d’autres jeûneurs.
Une personne qui n’a jamais jeûner ne peut prétendre avoir l’intention de s’aventurer seule dans un jeûne de 15 jours. Bien que ses objectifs soient louables, elle risque d’être confrontée à des difficultés psycho-émotionnelles qu’il est difficile d’appréhender sans expérience. C’est pourquoi il est préférable de s’orienter progressivement vers son objectif de « tant de jours de jeûne ».

Un conseil très important, pour vous aider dans cette étape c’est de mettre par écrit vos intentions.
Pour cela, vous devez donner l’objectif du jeûne, le nombre de jours souhaités, le type de jeûne, la date la plus adaptée et éventuellement une phrase « ressource » qui vous rappellera votre volonté en cas de baisse de motivation.
Par exemple, « je souhaite jeûner afin de détoxiner mon organisme et retrouver plus d’énergie. Je pense pouvoir jeûner avec de l’eau pendant 5 jours. Il sera possible pour moi de le programmer du 10 au 15 octobre car je serai en congés ou j’aurais un rythme plus allégé. Je suis motivé(e ) à retrouver de l’énergie et je sais que les bénéfices seront ma récompense »

CONSEIL #2 VOUS ENTRAÎNER PETIT À PETIT AVANT DE JEÛNER

Les intentions du jeûne sont désormais ancrées. Nous parlons souvent de la préparation physique du jeûne notamment par le biais de la descente alimentaire. Cependant, la préparation psychologique est tout aussi importante, voire primordiale.
Prendre la décision de jeûner est aussi l’occasion de se rendre compte des croyances limitantes que nous portons à ce sujet. Lors d’accompagnements de cure de jeûne les encadrants sont souvent sollicités afin de répondre aux différentes questions telles que « Vais-je faire un malaise si je ne mange pas durant 5 jours ? »

Dans nos sociétés riches en possibles la peur de manquer est bel et bien présente et peut être source d’inquiétude lors d’un jeûne.
C’est pourquoi il est intéressant de progresser pas à pas vers le jeûne.
Si vous souhaitez jeûner pour la première fois, le jeûne intermittent peut constituer un premier entraînement.
Le jeûne intermittent en 16/8 étant le plus connu, vous pouvez commencer à l’introduire 2 fois par semaine, un mois avant votre jeûne par exemple.
Dans la même optique il est tout à fait possible de jeûner durant 24 heures 1 jour par semaine.
Outre l’aspect de détoxination de l’organisme, expérimenter différents jeûnes va vous permettre de vous détacher de vos croyances limitantes et ainsi accroître votre capacité à entreprendre un jeûne de 5 jours. Plus vous aurez confiance en vos capacités, plus il vous sera facile de projeter et de réussir votre jeûne.

CONSEIL #3 PRÉPARER SON JEÛNE : LA LISTE DE COURSES ET VOTRE CHECK LIST

Comme je l’ai mentionné, le jeûne ne s’improvise pas. Un jeûne non préparé peut amener des symptômes de détoxination bien plus importants, notamment pour les personnes dont l’hygiène de vie est habituellement mauvaise.
Rappelons également Vous pouvez également télécharger votre livret gratuit « Bien préparer son jeûne » .

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Vous pouvez acheter quelques huiles essentielles en cas de symptômes de détoxination pendant le jeûne qui vous seront très utiles : le Tea Tree, la Menthe poivrée, l’Eucalyptus citronné.
Se renseigner sur les différents symptômes de détoxination vous permettra d’anticiper certaines réactions de votre organisme.
Toutefois, rassurez-vous ! il ne s’agit pas de se préparer à avoir des symptômes mais simplement d’être informé(e ) de la possibilité d’avoir une crise d’acidose (ou d’élimination de toxines) durant le jeûne… et ce, afin de minimiser les risques et les inquiétudes au cours du jeûne.
Les informations recueillies au préalable vont vous permettre d’être plus serein (e) quant aux différents processus du jeûne !

Les plasma marin est aussi un incontournable pour la préparation ou la suite du jeûne bien sûr, mais aussi durant le jeûne, en cas de faiblesse durant ce dernier. Achetez un peu de plasma marin que vous prendrez en petite quantité, si vous vous sentez trop faible durant votre jeûne.

Bien se préparer c’est aussi l’occasion de se reconnecter à son corps. Pour cela, il vous suffit de prendre quelques minutes par repas pour prêter attention aux textures, aux saveurs des aliments que vous ingérez.
Le soir en vous couchant, vous pouvez également pratiquer un exercice de visualisation positive : chaque soir vous choisissez un moment « clef » du jeûne durant lequel vous vous visualisez vous sentir bien, serein. Vous pouvez aussi imaginer les nouvelles sensations dont vous allez faire l’expérience au cours du jeûne, par exemple la sensation de légèreté au niveau digestif… Faites preuve d’ingéniosité quant aux visualisations et ressentez déjà toute la positivité de cette future expérience que le jeûne est un stress pour l’organisme. Celui-ci doit s’adapter à cette privation de nourriture.
C’est pourquoi nous conseillons de programmer un jeûne lors de temps de repos ou bien lors de temps aménagé. Tout stress extérieur doit être amenuisé pour aider le corps à s’adapter.
Ainsi il est important de s’organiser au préalable.
Pour cela, vous pouvez vous faire des listes de courses comportant tout ce dont vous allez avoir besoin pendant la descente alimentaire et pendant le jeûne, d’autant plus si vous avez opté pour les jus.

CONSEIL 4 # PRÉVOIR DU TEMPS POUR VOTRE REPRISE ALIMENTAIRE

La reprise alimentaire est essentielle afin d’ancrer encore davantage les bénéfices du jeûne.
De plus, un jeûneur diversifie trop rapidement son alimentation en reprise alimentaire s’expose à un risque de douleurs digestives.
Tout comme la descente, la reprise alimentaire doit être organisée afin de potentialiser les effets du jeûne.
A la suite du jeûne de 5 jours, je vous conseille de préparer vos différents menus de la reprise alimentaire afin de ne pas craquer sur ce qui vous fait envie. En vous organisant, il sera plus facile de ne pas aller vers des produits transformés.
C’est aussi le moment ou vous pouvez ancrer de nouvelles habitudes alimentaires plus saines. Vous pouvez donc écrire vos objectifs pour les 3 mois à venir.
Par exemple « Je mange une crudité par jour pour les 3 prochains mois » ou « je baisse ma consommation quotidienne de café : 1 café par jour la semaine et pas le week-end ».

Vos objectifs doivent vous correspondre mais aussi être réalisables, le but n’étant pas de vous mettre en échec mais surtout de faire quelques modifications dans votre hygiène de vie habituelle afin de préserver votre vitalité, au mieux que vous le pouvez.
Pour compléter nous avons réaliser 3 conseils pratiques pour la reprise alimentaire

CONSEIL 5 # CHOISIR UN ACCOMPAGNEMENT

Compte tenu de l’engouement du jeûne en France, Belgique, Suisse et généralement dans tous les pays francophones, les accompagnements au jeûne se multiplient et visent à vous soutenir dans votre démarche.
Que vous choisissez de pratiquer le jeûne chez vous, seul(e), en groupe, ou en centre, de nombreuses possibilités s’offrent à vous.
Le blog et le groupe Facebook Jeûner à la Maison regroupe toutes les informations théoriques et pratiques pour vous aider à chaque étape du jeûne. Pour être motivé (e ) au quotidien et être accompagné (e ) pas à pas de la préparation alimentaire avant le jeûne, durant le jeûne puis la reprise, le programme d’accompagnement vous permet de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre jeûne et ne pas craquer.

Attention à tout ce que vous lisez sur le web et dans les forums de discussions. Certains conseils sont très avisés, mais d’autres n’ont aucune base naturopathique ou sont même faux. Préférez les ouvrages d’accompagnement au jeûne, la consultation d’un naturopathe, un accompagnement quotidien en ligne ou en centre de jeûne. C’est souvent par manque de réponses ou incompréhension des processus de détoxination que de nombreux jeûneurs arrêtent leur jeûne juste au moment où il faudrait le poursuivre pour avoir des résultats. Egalement, regardez qui vous accompagnera durant votre jeûne : la personne a-t-elle des diplômes, une formation naturopathique, a-t-elle encadré d’autres personnes, l’ambiance prévue vous convient-elle ? cherchez-vous quelque chose plutôt de basique dans la nature ou plutôt un séjour cocooning dans un endroit inspirant ?

CONSEIL 6 # LANCEZ – VOUS

Exceptées les contre-indications avérées (comme le cancer en stade terminal, insuffisance rénale ou hépatique sévère, décollement de rétine, hyperthyroïdie avérée…) le jeûne thérapeutique est à la portée de tous.
Chaque personne étant unique, seule l’expérience du jeûne ou le conseil d’une naturopathe expérimentée permet de cibler le nombre de jours nécessaires à la réalisation de votre objectif…
Une personne peut jeûner durant 5 jours et bénéficier des mêmes bénéfices qu’une autre personne ayant jeûné 10 jours. Une aura tout intérêt à jeûner à sec, une autre avec de l’eau et encore une autre pourra faire un jeûne modifié au jus de légumes pressés à l’extracteur.

Le meilleur jeûne qui puisse être est celui qui est adapté à votre personne.
Si vous tentez l’expérience et que vous n’arrivez pas à mener à terme de votre objectif, ne vous découragez pas et persévérez.
Il faut parfois du temps avant de pouvoir se sentir prêt à jeûner. Cela ne signifie pas que vous manquez de volonté ou que vous ne pouvez pas jeûner.
Il s’agit simplement d’un temps de préparation qui vous est nécessaire, ou peut être que ce n’était simplement pas le bon moment pour vous.
Par ailleurs, d’un jeûne à l’autre, les ressentis peuvent être différents. C’est pourquoi il peut vous être utile de varier les types de jeûnes et leurs durées.
Bien plus qu’une pratique physiologique le jeûne est une expérience qui prend en compte chacune des composantes de l’Homme : le corps, l’âme et l’esprit.
C’est un outil de « retour à soi » qui vous permet de mieux connaître vos besoins, vos ressources et votre extraordinaire véhicule terrestre qu’est votre corps physique.

Auteure de l’article

Justine Lamboley est naturopathe & Heilpraktiker. Elle est l’auteure du programme d’accompagnement au jeûne à la maison « Régénérez votre organisme en 15 jours grâce au jeûne thérapeutique » qui permet de jeûner accompagné(e) chez soi grâce à un programme en ligne de vidéos qui vous permet de vous sentir rassuré(e) comme si vous jeûnez dans un centre de jeûne. (Justine a créé le centre de jeûne en Thalasso « Jeûne Santé » avec son mari à La Grande Motte (France) qui reçoit chaque semaines des personnes désirant faire un jeûne thérapeutique). Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages de référence sur le jeûne et la santé et souhaite partager comment retrouver l’énergie, la santé et le poids optimal au plus grand nombre de personnes (préparation et recherches : Océane Krief, naturopathe pour Jeûner à la maison) .