Les nanoparticules
Les nanoparticules sont des molécules dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètres. Elles sont plus petites qu’une cellule. Il y a deux types de nanoparticules. Les nanoparticules dites ‘’ élaborées’’ qui sont fabriquées artificiellement et les ‘’émissions secondaires’’ qui naissent d’une réaction comme par exemple les particules que l’on retrouve dans la fumée de cigarette.
A QUOI SERVENT-ELLES ?
Les nanoparticules ont des propriétés physico-chimiques particulières. Celles-ci ont une plus grande surface spécifique que les particules classiques. Elles sont donc plus réactives, d’où leur importance.
Elles se retrouvent donc dans notre quotidien sous forme de poudre, de gel ou de solutions, un peu partout, que ce soit en cosmétique, dans l’automobile, l’électronique, la pharmacie ou encore et surtout dans l’agroalimentaire.
Dans l’alimentation, elles sont utilisées soit dans les aliments eux-mêmes, comme par exemple dans les bonbons mais aussi dans leurs emballages. Ils sont utilisés car ils sont avantageux : Le dioxyde de titane par exemple, sert à blanchir les confiseries et les gâteaux et le dioxyde de silicium, lui, sert d’agent anti-agglomérant pour les aliments comme le sel et le sucre.
Les nanoparticules permettent également de garantir une meilleure qualité des emballages.
UTILITÉ DANGEREUSE
Malgré son utilité avérée, des études ont prouvé que ces nanoparticules pouvaient s’avérer dangereuses. En effet, selon l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire) les nanoparticules auraient des effets cancérogènes, toxicologiques et un impact sur le système nerveux. Malheureusement, il y a, à ce jour, peu d’études pouvant révéler les effets néfastes de ces nanoparticules. Il est donc difficile d’arriver à les interdire et à limiter leur utilisation dans les produits que nous consommons. Il a cependant été prouvé que ces nanoparticules ingérées pouvaient traverser les barrières physiologiques de notre corps. Ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur notre santé.
Ils pourraient selon une étude avoir des effets entérotoxiques, cytotoxiques, génotoxiques, reprotoxiques et immunotoxiques :
L’entérotoxicité concerne tout ce qui touche au système digestif et à ses troubles.
La cystotoxicité touche les cellules et révèle la toxicité d’une substance (c’est le cas ici des nanoparticues) sur ces cellules qui peut les endommager.
La génotoxicité concerne l’endommagement de l’information génétique au sein d’une cellule. Cela peut provoquer des mutations dans l’ADN.
La reprotoxicité concerne toute toxicité touchant à la fertilité masculine ou féminine mais également au développement de l’enfant.
Enfin, l’immunotoxicité touche le système immunitaire.
QUE FAIRE POUR LUTTER CONTRE CES NANOPARTICULES ?
Le point positif est que depuis 2013, les produits cosmétiques et alimentaires contenant des nanomatériaux doivent être étiquetés dans l’Union européenne. Il doit être indiqué le terme ‘’nano’’ juste après le nom de l’ingrédient.
Il suffit juste de jeter un œil sur les ingrédients des produits pour ainsi éviter de consommer ceux pouvant contenir des nanoparticules.
Malheureusement, ce règlement n’est pas forcément respecté.
Comme alternative, on peut donc s’armer de la liste des ces fameuses nanoparticules quand on se rend au magasin afin d’éviter d’en ramener chez nous.
Plusieurs listes sont disponibles sur internet, comme c’est le cas sur le site de l’équipe d’Avicenn.
Au niveau cosmétique, une liste a été publiée que le site de la commission européenne.
L’idée serait de retenir quelques noms de nanoparticules afin d’avoir le reflexe de les éviter.
Les plus présents sur le marché, se retrouvent sur les étiquettes sous les appellations E171 (pour le dioxyde de titane) et E551 (pour le dioxyde de silicum).
Sources:
http://www.inrs.fr/risques/nanomateriaux/terminologie-definition.html
http://www.novethic.fr/lexique/detail/nanoparticules.html
http://veillenanos.fr/wakka.php?wiki=RecensementsProduitsNano