Lexique des Vertus Thérapeutiques des Plantes

Les plantes ont été classées selon les propriétés particulières qui les caractérisent et leur(s) action(s) sur l'organisme. Ces propriétés sont connues depuis des millénaires et font partie de notre savoir ancestral.  Voici une liste non-exhaustive des vertus thérapeutiques des plantes les plus couramment utilisées :

| Acidulées | Adaptogènes | Adoucissantes | Amères | Analeptiques | Analgésiques | Anthelminthiques | Antiaphrodisiaques ou Anaphrodisiaques | Antiémétiques ou Antivomitives | Antilaiteuses | Anti-Oxydantes | Antiperspirantes | Antipyrétiques | Antiscorbutiques | Antiseptiques | Antispasmodiques | Antisudorifiques | Apaisantes | Apéritives | Aphrodisiaques | Aromatiques | Ascaricides | Astringentes |
Balsamiques | Béchiques | Calmantes | Carminatives | Cathartiques | Céphaliques | Cholagogues | Cholérétiques | CicatrisantesCordiales |
Dépuratives | Diaphorétiques | Digestives | Diurétiques | Drastiques |
Émétiques | Éméto-cathartiques | Emménagogues | ÉmollientesÉpices | Excitantes | Expectorantes |
Fébrifuges | Fondantes | Fortifiantes | Galactagogues ou Galactogènes |
Hémostatiques | Hépatiques | Hypnotiques |
Laxatives | Narcotiques |Orexigènes |Pectorales | Purgatives |
Raffraichissantes | Résolutives | Révulsives | Rubéfiantes |
Sédatives | Somnifères | Soporifiques | Sternutatoires | Stimulantes | Stomachiques | Sudorifiques |
Ténifuges | Toniques |
Vermifuges | Vésicantes | Vomitives | Vulnéraires |


A

Acidulées :

La saveur aigrelette de ces plantes permet de calmer la soif: alkékenge (physalis), cerises, citron.
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Adaptogènes :

Les plantes adaptogènes possèdent un effet tonique global sur l’organisme et favorisent la résistance du corps au stress, tout en stimulant le système immunitaire : Tulsi (basilic sacré), éleuthérocoque, ginseng.
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Adoucissantes :

Ces plantes ont la propriété de ramollir et de relâcher les tissus en calmant l’inflammation (amandes douces, pépins de coing, consoude, guimauve, mauve, etc.). On les dit aussi émollientes. Leur action est à l’opposé de celle des plantes astringentes ou toniques.
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Amères :

Les plantes amères provoquent l’appétit, excitent les glandes digestives et facilitent la digestion dans l’atonie gastrique. Elles sont aussi fébrifuges et toniques. On recommande de les absorber au début des repas.
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Analeptiques :

Se dit de substances végétales adoucissantes employées comme aliment fortifiant pour les malades : amandes, avoine, glands de chêne torréfiés, riz, salep.
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Analgésiques :

Ces plantes apaisent la douleur. On les dit aussi sédatives (camomille, gingembre, lavande).
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Anthelminthiques :

Voir Vermifuges. Retour ↑

Antiaphrodisiaques ou Anaphrodisiaques:

Elles ont la propriété de calmer le désir sexuel : houblon, laitue, fleurs de nénuphar. On leur oppose les plantes dites aphrodisiaques.
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Antiémétiques :

Elles empêchent les vomissements. On les dit aussi antivomitives. (gingembre)
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Antilaiteuses :

Se dit des plantes qui arrêtent la lactation : canne de Provence, pervenche. À l’inverse, lorsqu’elles activent celle-ci, on les appelle galactogènes ou galactagogues.
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Anti-Oxydantes :

Les anti-oxydants sont des composants des aliments utilisés par l’organisme pour se protéger des radicaux libres – molécules produites normalement lors du métabolisme, mais qui peuvent se multiplier de manière incontrôlable dans certaines circonstances. Une plante anti-oxydante permet d’éliminer les radicaux libres.

La vitamine A est sans conteste l`anti-oxydant par excellence pour notre organisme. Elle protège nos cellules, aide à la prévention des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. On la retrouve par exemple dans les amandes et les noix. La vitamine C aussi est un anti-oxydant. Les plantes anti-oxydantes aident aussi à ralentir les effets du vieillissement.

Parmi les plantes médicinales ayant une forte action anti-oxydante, on retrouve: Chou, Curcuma, Gingembre, Tulsi (Basilic Sacré), Ginkgo biloba, Ginseng, Lavande, Muscade, Myrtille, Oeillet d`Inde, Poivre noir, Sauge, Thé, Vanille,...

On cite les plantes médicinales mais les fruits et les légumes sont d`excellentes sources d’anti-oxydants également.
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Antiperspirantes :

Voir Antisudorifiques.

Antipyrétiques :

Voir Fébrifuges.

Antiscorbutiques :

Jadis utilisées pour guérir le scorbut, ces plantes sont très riches en vitamine C : ail, cassis, citron, cochléaria, cresson, ményanthe, raifort, ainsi que de nombreux légumes sauvages.
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Antiseptiques :

En contribuant à arrêter le développement des microbes, elles aident l’organisme à lutter contre l’infection. Elles agissent par applications externes, mais aussi par voie interne. Il s’agit souvent de plantes aromatiques.
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Antispasmodiques :

Ces plantes font cesser les spasmes, c’est-à dire les contractions involontaires des muscles et des organes, d’origine nerveuse : ballote, belladone, camomille, mélilot, mélisse, oranger, tilleul.
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Antisudorifiques :

Elles diminuent les sécrétions exagérées de la sueur, comme la sauge.
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Antivomitives :

Voir Antiémétiques.

Apaisantes :

Voir Calmantes.

Apéritives :

Elles provoquent l’appétit en agissant sur l’appareil digestif. Ce sont souvent des plantes amères : chicorée sauvage, gentiane, houblon, oranger amer, tormentille. Les « cinq racines apéritives » (ache, asperge, fenouil , fragon petit houx, persil) sont, de plus, diurétiques. Un synonyme d’apéritive est orexigène.
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Aphrodisiaques :

Excitantes ou stimulantes générales, ces plantes passent – à tort ou à raison – pour avoir une action spéciale sur la libido : cannelle, céleri, ginseng, roquette, safran. Plus probablement, elles améliorent les fonctions sexuelles à un niveau plus subtil.
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Aromatiques :

Ces plantes ont un parfum pénétrant et un goût prononcé dus aux essences et aux huiles essentielles contenues dans des glandes végétales situées dans les feuilles et les tiges, Elles sont toniques et stimulantes, et excitent le fonctionnement des organes de la digestion. On les emploie aussi en bains et en lotions. Elles sont fréquemment de la famille des Lamiacées (hysope, lavande, mélisse, menthe, origan, romarin, sauge, thym), des Apiacées (angélique, anis, céleri, coriandre, cumin, fenouil, persil) ou des Astéracées (absinthe, armoise, camomille).
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Ascaricides :

Plantes vermifuges qui ont une action efficace contre l’ascaris et les oxyures, mais inopérante contre le ténia : absinthe, armoise, citronnier, tanaisie.
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Astringentes :

Contenant du tanin, elles ont la propriété de resserrer les tissus, les capillaires et les orifices, et elles tendent à diminuer les sécrétions des glandes et des muqueuses. On les utilise dans les diarrhées, les hémorragies, les leucorrhées, les angines, etc. : aigremoine, airelle (voir myrtille), bistorte, chêne, coing, cyprès, noyer, ortie blanche, salicaire, tormentille (voir potentille). Elles sont également fortifiantes.
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B

Balsamiques :

Elles contiennent des substances aromatiques de la nature des baumes et des résines. Elles agissent comme stimulant des voies digestives et respiratoires : eucalyptus, bourgeons de pin et de sapin, sauge.
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Béchiques :

Elles calment la toux et les irritations des voies respiratoires: capillaire, dattes, hysope, lierre terrestre, pulmonaire, tussilage, véronique, violette. On les dit aussi expectorantes ou pectorales.
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C

Calmantes :

Ces plantes agissent sur le système nerveux, dont elles réduisent l’activité trop prononcée. Elles diminuent aussi l’irritabilité et provoquent le sommeil. Celles qui calment plus spécialement la toux
sont dites béchiques; celles qui apaisent ou suppriment les douleurs sont analgésiques (ou sédatives) ; celles qui diminuent les spasmes sont antispasmodiques; celles qui guérissent le mal de tête d’origine nerveuse sont céphaliques; enfin, celles qui provoquent le sommeil sont hypnotiques. (narcotiques, somnifères ou soporifiques).
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Carminatives :

Elles ont la faculté de favoriser l’expulsion des gaz de l’intestin. Ce sont des plantes aromatiques et stimulantes comme l’angélique, l’anis, la badiane, le carvi, la coriandre, le fenouil, le gingembre, la mélisse et la sauge.
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Cathartiques :

Se dit des plantes qui purgent plus énergiquement que les laxatives, sans toutefois provoquer l’inflammation: baguenaudier, grand liseron, baies de nerprun.
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Céphaliques :

Ce sont des plantes calmantes qui guérissent plus spécialement le mal de tête d’origine nerveuse: lavande, fleurs d’oranger, serpolet, tilleul, valériane.
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Cholagogues :

Elles facilitent l’évacuation des voies biliaires et de ce fait ont une bonne action sur le foie et le tube digestif en entier : artichaut, boldo, racine de chicorée, pissenlit, romarin. Les plantes cholagogues sont très voisines des plantes cholérétiques.
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Cholérétiques :

Les plantes cholérétiques augmentent et excitent la sécrétion biliaire : pissenlit, romarin.
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Cicatrisantes :

Ces plantes constituent de puissants accélérateurs de cicatrisation et facilitent la régénération de la peau: le pissenlit en utilisation externe, la capucine et l’anthyllide vulnéraire (en cas de brulure superficielle).
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Cordiales :

Ces plantes, en agissant sur le cœur et l’estomac, ont une action réconfortante sur l’organisme, qu’elles semblent réchauffer. Elles comprennent les plantes aromatiques et stimulantes : basilic, cannelle, feuille de coca, coriandre, fenouil, mélisse, menthe, thym.
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D

Dépuratives :

Elles purifient le sang et débarrassent l’organisme des principes toxiques nuisibles à la santé en les éliminant par la peau (sudorifiques), les reins (diurétiques) ou l’intestin (purgatifs et laxatifs).
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Diaphorétiques :

Ces plantes favorisent la transpiration cutanée de façon plus ou moins sensible. On les dit le plus souvent sudorifiques. Les plantes diaphorétiques permettent au corps d’effectuer une meilleure régulation de la température interne en ouvrant les pores de la peau. Les diaphorétiques sont utilisées pour le soutien de la fièvre, le meilleur moyen de réguler l’excès de chaleur en interne étant la transpiration. Elles peuvent aussi être nommées fébrifuges. on les utilise également pour stimuler une dépuration, en particulier lorsqu’il y a insuffisance rénale. Pour aider la montée de fièvre :Gingembre, Piment, Cannelle. Pour aider la descente de fièvre : fleurs de sureau, achillée millefeuille, lamiacées aromatiques (matricaire, mélisse, menthe, etc).
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Digestives :

Elles facilitent la digestion : camomille, gentiane, mélisse, menthe, moutarde blanche, safran, sauge, thé, verveine, cumin, coriandre, fenouil.
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Diurétiques:

Elles favorisent l’émission des urines en agissant sur les voies urinaires. Parmi les plantes diurétiques, certaines augmentent simplement le volume des urines (queues de cerise, chiendent, stigmates de maïs, poireau) ; d’autres éliminent les chlorures de l’organisme et sont utiles chaque fois qu’il existe des œdèmes cardiaque ou rénal (ache, asperge, bouleau, fenouil , genêt, oignon, sureau) ; d’autres encore agissent sur l’urée et l’acide urique, et sont indiquées quand on a trop d’urée dans le sang ou quand on souffre de goutte, de rhumatismes ou d’obésité (alkékenge, cassis, frêne, pomme, reine-des-prés) ; enfin, quelques-unes, en plus de leur effet diurétique, soulagent efficacement les affections urinaires et les douleurs qu’elles provoquent, telles les cystites, prostatites, lithiases, néphrite (bruyère, busserole, fève, baies de genévrier, grémil, verge-d’or).
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Drastiques :

Très énergiquement purgatives, provoquant de fortes contractions de l’intestin, les plantes drastiques peuvent occasionner une inflammation de la muqueuse et ne doivent être employées que sur avis médical : bryone, coloquinte, euphorbe.
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E

Émétiques :

Elles font vomir et vide l’estomac de son contenu en cas d’indigestion ou d’empoisonnement: racines de violette. On les dit aussi vomitives.
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Éméto-cathartiques :

Plantes qui provoquent à la fois les vomissements et les selles. Il est nécessaire de les employer avec prudence, chaque personne ayant des réactions différentes: mercuriale, nerprun, écorce de sureau.
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Emménagogues :

Ces plantes provoquent, facilitent ou augmentent les règles: absinthe, armoise, matricaire, persil, safran, séneçon, jacobée, souci.
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Émollientes :

Voir Adoucissantes.

Épices :

Produit agricole, issu de cultures, ou de cueillettes contenant des substances organiques ou minérales, volatiles, souvent appelées arômes. Ces substances organiques appartiennent à des groupes chimiques tels que les alcools ou les aldéhydes et stimulent les perceptions olfactives et gustatives. Elles sont donc responsables des odeurs, des arômes et des saveurs et sont utilisées en petite quantité en cuisine, comme conservateur, assaisonnement ou colorant. Les épices sont à différencier d’autres produits utilisés pour parfumer les plats, comme les herbes aromatiques ou les fruits.
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Excitantes :

Voir Stimulantes.

Expectorantes :

Plantes pectorales qui facilitent l’expectoration: aunée, capillaire, cochléaria, eucalyptus, gingembre, hysope, marrube blanc, tussilage.
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F

Fébrifuges :

Elles préviennent les accès de fièvre et permettent de combattre celle-ci quand elle est installée: absinthe, alkékenge, aunée, camomille, petite centaurée, chardon bénit, écorce de frêne, gentiane, ményanthe, quinquina. On les dit encore antipyrétiques.
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Fondantes :

Voir Résolutives.

Fortifiantes :

Agissant sur l’organisme en général, elles donnent de la tonicité musculaire et de l’énergie. Ce sont des plantes amères (centaurée, chicorée, gentiane, ményanthe), astringentes (aigremoine, cassis, cola, rose de Provins) ou analeptiques. On les dit aussi toniques.
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G

Galactagogues :

Voir Galactogène.

Galactogènes :

Elles contribuent à activer la lactation: anis, cumin, fenouil. Les plantes qui arrêtent celle-ci sont dites antilaiteuses.
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H

Hémostatiques :

Ce sont des plantes astringentes, mais qui arrêtent principalement les hémorragies: bistorte, bourse-à-pasteur, consoude, curcuma, gui du chêne, lamier blanc.
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Hépatiques :

Elles facilitent les fonctions du foie: artichaut, aspérule odorante, grande centaurée, polypode du chêne.
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Hypnotiques :

Ces plantes calmantes font dormir et procurent un sommeil réparateur: coquelicot, houblon, laitue, mélilot, passiflore, tilleul. On emploie aussi les expressions suivantes: narcotiques, somnifères ou soporifiques.
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L

Laxatives :

Ces plantes purgent avec douceur, à l’inverse des plantes purgatives, sans irriter ni fatiguer l’intestin: amandes douces, bourdaine, frêne, guimauve, fleurs de pêcher, pruneaux, rhubarbe.
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N

Narcotiques :

Voir Hypnotiques.

O

Orexigènes :

Qui est susceptible de stimuler ou d’augmenter l’appétit. Le fenugrec par exemple est un orexigène naturel. Tout aliment transformé qui donne envie de manger plus est aussi dit orexigène et peut entrainer la prise de poids (biscuits, pain, sucre raffiné, alcool, chips, sodas, …) Voir aussi Apéritives.
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P

Pectorales :

Les plantes pectorales englobent l’ensemble des plantes qui soulagent toutes les maladies atteignant les bronches, les poumons, le larynx. Elles sont souvent proposées en mélange sous les appellations de « fleurs pectorales », « espèces pectorales », « quatre fruits pectoraux ». Les plantes béchiques, qui calment la toux, et expectorantes, qui facilitent l’expectoration, sont aussi des plantes pectorales.
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Purgatives :

Plus puissantes que les plantes laxatives, les plantes purgatives provoquent l’évacuation du contenu de l’intestin en produisant une exagération de la sécrétion et du péristaltisme (ensemble des contractions musculaires) de cet organe: liseron, mercuriale et baies de nerprun. Les plantes purgatives comprennent les cathartiques, les drastiques et les éméto-cathartiques.
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R

Rafraîchissantes :

On nomme ainsi les plantes qui calment la soif et diminuent la température du corps et l’inflammation. Ce sont des plantes acidulées: cerises, citron, épine-vinette, mûres, oranges, oseille, oxalis ; ou encore des plantes adoucissantes: guimauve, mauve, orge, réglisse.
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Résolutives :

Ces plantes produisent la résolution des engorgements et des inflammations, et assurent le retour des tissus à leur état normal:
chicorée, guimauve, houblon, hysope, mauve, saponaire. On les dit parfois fondantes.
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Révulsives :

Mises en contact avec la peau, ces plantes provoquent une rougeur avec une sensation de chaleur. Elles peuvent même occasionner une irritation locale et des ampoules. On les utilise dans le dessein de décongestionner un organe interne: ail, bryone, clématite, piment, raifort. On les dit aussi rubéfiantes ou vésicantes.
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Rubéfiantes :

Voir Révulsives. Les plantes rubéfiantes, comme leur nom l’indique (du latin rubet; « rouge », et [acere, « faire »), font « rougir» la peau.
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S

Sédatives :

Elles calment les douleurs. On les dit très souvent aussi analgésiques ou calmantes.
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Somnifères :

Voir Calmantes et Hypnotiques.

Soporifiques :

Voir Hypnotiques.

Sternutatoires :

Réduites en poudre et appliquées sur la muqueuse nasale, elles provoquent l’éternuement et excitent la sécrétion de celle-ci: asaret, bétoine, lavande, marjolaine, muguet, sauge, thym.
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Stimulantes :

Ces plantes ont pour effet d’augmenter l’activité et la vitalité en excitant les systèmes nerveux et vasculaire, et tout l’organisme en général (absinthe, angélique, armoise, café, cannelle, coriandre, feuille de coca, noix de cola, gingembre, menthe poivrée, romarin, vanille) On les dit aussi excitantes.

Les aromates et les épices (cannelle, gingembre, muscade, piment, poivre, raifort) sont surtout des substances stimulantes du tube digestif, avec une action diffuse à travers tout l’organisme. Les anciens phytothérapeutes distinguaient les « stimulantes diffusibles », qui ont une action rapide et de courte durée (absinthe, semences d’aneth et d’angélique, basilic), des « stimulantes persistantes », dont l’action est moins prompte mais plus durable (moutarde, véronique).
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Stomachiques :

Les plantes stomachiques facilitent le travail de l’estomac et fortifient cet organe: angélique, camomille, centaurée, coriandre, fenouil, gentiane, houblon, menthe, écorce d’orange amère, romarin, verveine.
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Sudorifiques :

Elles favorisent la sécrétion de la sueur: bardane, bourrache, buis, sureau. On les dit parfois diaphorétiques.
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T

Ténifuges :

Se dit des plantes vermifuges qui expulsent le ténia (ou ver solitaire) : semences de courge, fougère mâle, grenadier.
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Toniques :

Les plantes toniques ont pour propriété de fortifier l’organisme: elles accroissent l’activité des organes qui participent à la nutrition et reconstituent les tissus usés. On les dit aussi fortifiantes.
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V

Vermifuges :

Elles expulsent les vers de l’intestin. Parmi les plantes vermifuges, on distingue les ascaricides (qui détruisent l’ascaris et l’oxyure) et les ténifuges (efficaces contre le ténia, communément appelé « ver solitaire »). On les dit parfois anthelminthiques.
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Vésicantes :

Voir Révulsives.

Vomitives :

Voir Émétiques.

Vulnéraires :

En application externe, ces plantes contribuent à la guérison des plaies, des blessures, des contusions, tel l’arnica. Mais les plantes vulnéraires sont aussi administrées par voie interne, afin de ranimer les personnes ayant subi une chute ou une blessure, ou d’éviter qu’elles perdent connaissance: absinthe, fenouil, hysope, pâquerette, romarin, sauge, serpolet, thym. Par ailleurs, les plantes vulnéraires sont souvent des plantes antiseptiques et aromatiques.
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Consulte également notre Lexique des Fruits et Légumes

Tout savoir sur le fenouil

Je te retrouve une nouvelle fois pour te partager notre polyamour des fruits et légumes de saison !⁠⠀⁠Ce n'est pas le plus sexy, je te l'accorde, mais rempli de bonnes choses pour notre corps : aujourd'hui, je te dis (presque) tout sur le fenouil !

Sa famille

Le fenouil fait partie de la grande famille des apiacées. Cousin du persil, du cerfeuil, de la carotte, de la coriandre et même du céléri et du panais, cette famille regroupe de nombreuses plantes utilisées comme légumes ou plantes aromatiques dans de nombreuses préparations culinaires. Le fenouil, utilisé depuis l'époque des Grecs et des Romains, est très apprécié pour ses nombreuses vertus médicinales (notamment utilisé contre les piqûres de scorpion à l'époque). Cultivé dans les régions ensoleillées de l'Europe et de l'Asie, c'est l'Italie qui reste en tête tant pour sa production que pour sa consommation.

Caractéristiques du fenouil

Sa consommation se fait souvent à partir de mai jusqu'en automne. Pour trouver le meilleur, rien de plus simple : analyser sa couleur et son odeur :
Il doit être blanc, voire vert clair et sentir un parfum anisé. Attention, sa conservation est assez limité car il perd en goût assez rapidement.

Vertus

Les vertus du fenouil sont nombreuses :

fenouil

Comment cuisiner le fenouil ?

Le pissenlit et ses bienfaits insoupçonnés

Le pissenlit est une plante médicinale de la famille des chicorées et originaire d’Europe de l’ouest. Elle était utilisée durant l’Antiquité grecque mais c’est à partir du XVIème siècle que la médecine traditionnelle commence à l’employer pour traiter les maladies rénales puis pour soigner les troubles de la vésicule biliaire, la rétention d’eau, les problèmes cutanés ou encore les rhumatismes. Ce sont les racines et les feuilles qui sont utilisées pour la consommation.

Composition

Le pissenlit contient des vitamines (A, B6, B9 et C) qui stimulent le système immunitaire, luttent contre les bactéries et les toxines et pourrait réduire les risques de maladies cardiovasculaires ou encore de cancers.

Cette plante est une source de fer et de potassium agissant sur l’équilibre du système nerveux, les fonctions musculaires et permettant de lutter contre la fatigue.

Elle est également très riche en polyphénols, des antioxydants qui luttent contre le vieillissement de l’organisme.

Le pissenlit contient plusieurs principes actifs:

 

Propriétés

 

Posologie

Feuille séchée (infusion) : 20g-30g pour 1L d’eau, une tasse 3x/j
Racine séchée (décoction) : 50g pour 1L d’eau, une tasse 3x/j

Pensez à filtrer votre infusion ou décoction avant de la consommer. Vous pouvez également ajouter les feuilles de pissenlit fraîches dans vos salades et les consommer crues. Notez que les tisanes faites à partir de feuilles fraîchement cueillies sont les plus efficaces pour traiter et soulager les reins et l’appareil urinaire.

 

Préventions

Soyez vigilants car à trop haute dose les diurétiques peuvent être nocifs sur le long terme. La consommation de pissenlit n’est pas conseillée pour les femmes enceintes ou allaitantes, ni chez les personnes souffrant de maladies rénales ou cardiaques. N’en consommez pas plus de 6 semaines consécutives, les fortes doses peuvent aussi entraîner des problèmes de peau ou des allergies.

 

Sources:

http://www.mr-plantes.com/2014/03/taraxacum/

http://www.jardiner-malin.fr/sante/pissenlit-bienfaits-vertus.html

http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/pissenlit.htm

http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=pissenlit_ps

http://www.supernourriture.fr/produit/acheter-pissenlit-comparateur-prix

http://selection.readersdigest.ca/sante/vivre-sainement/pissenlit-bienfaits-sante/

https://bien-etre.ooreka.fr/astuce/voir/535263/tisane-de-pissenlit

Han K-H, Park J-M, Jeong M, Han Y-M, Go E-J, Park J, et al. ; Heme Oxygenase-1 Induction and Anti-inflammatory Actions of Atractylodes macrocephala and Taraxacum herba Extracts Prevented Colitis and Was More Effective than Sulfasalazine in Preventing Relapse. ; Gut and Liver ; Available from: http://www.gutnliver.org/journal/view.html?doi=10.5009/gnl16496

Jaradat NA, Zaid AN, Al-Ramahi R, Alqub MA, Hussein F, Hamdan Z, et al. ; Ethnopharmacological survey of medicinal plants practiced by traditional healers and herbalists for treatment of some urological diseases in the West Bank/Palestine. ; BMC Complement Altern Med ; 2017 May 8 ; Available from: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5422913/

Lee B-R, Lee J-H, An H-J. ; Effects of Taraxacum officinale on Fatigue and Immunological Parameters in Mice ; Molecules ; 2012 Nov 7 ; 17(11):13253–65.

Clare BA, Conroy RS, Spelman K. ; The Diuretic Effect in Human Subjects of an Extract of Taraxacum officinale Folium over a Single Day. ; J Altern Complement Med. ; 2009 Aug ; 15(8):929–34.

 

 

Le shatavari

Le Shatavari ou encore l’Asparagus Racemosus est une plante médicinale ayurvédique. Cette plante contient de nombreuses vertus pour les femmes. La traduction de son nom indien est d’ailleurs ‘’l’amie des femmes’’ et en sanskrit, cela signifie ‘’cent maris’’.

En ayurvéda, Shatavari est régénérante pour Vata et Pitta. C’est une plante grimpante recouverte d’épines dont les fleurs sont blanches et les fruits, rouges. On utilise les griffes de la plante, c’est à dire les racines et les rhizomes car elles contiennent des hétérosides et des saponines, des isoflavones, des flavonoïdes et du mucilage.

Hétérosides: Ce sont des molécules de sucre qui ont des fonctions différentes en fonction de ce dont elles sont composées. On retrouve les hétérosides cardiotoniques, ceux-ci sont utiles en cas d’insuffisance cardiaque car la structure de cette substance exerce une action sur le cœur et augmente la contraction du muscle cardiaque et diminue donc le rythme cardiaque. On retrouve également les hétérosides cyanogénétiques. Ces substances libèrent, par hydrolyse, de l’acide cyanhydrique. Il y a deux familles d’hétérosides cyanogénétiques : ceux qui libèrent de l’acétone et ceux qui libèrent de l’aldéhyde benzoïque.

Enfin, on retrouve également les hétérosides anthracéniques. Ils sont dérivés de l’anthracène qui est une molécule dont les propriétés sont laxatives et diurétiques. Ce sont ceux-ci que l’on retrouve dans le Shatavari.

Saponines : ce sont des hétérosides naturels qui sont solubles à l’eau et qui, à son contact, peuvent mousser. Elles dissolvent les graisses et sont utilisées dans les séborrhées du cuir chevelu et comme expectorant car elles fluidifient et rendent moussante la muqueuse des bronches et facilitent donc l’expectoration.

Isoflavones : ce sont des phyto-oestrogènes dont la structure chimique est proche des oestrogènes. Ces phyto-oestrogènes améliorent le cholestérol, la santé des os, les pertes calciques urinaires, ils soulageraient également les symptômes de la ménopause, réduiraient le risque de cancer du sein et de la prostate et seraient bénéfiquent pour la mémoire.

Flavonoïdes : ce sont des pigments et ils ont des propriétés antispasmodiques.

Mucilages : ce sont des hétérosides qui vont agir comme protecteur. Ils vont protéger les muqueuses et calmer les inflammations et les irritations au niveau des voies digestives et respiratoires

Une plante pour les femmes…

Pour les femmes, Shatavari a deux utilités qui en font une des plantes les plus utilisées par elles :

 

… Mais pas que !

Cette plante peut également être utile pour les hommes car elle permettrait de réduire l’impuissance masculine et augmenter la qualité du sperme.

Elle renforcerait également le système immunitaire et donnerait donc plus de tonicité aux personnes qui en consomment. Elle aide également à traiter les problèmes digestifs et les maux d’estomac grâce entre autres aux mucilages et hétérosides qu’elle contient. Elle a aussi des propriétés diurétiques, antispasmodiques et sédatives car elle calmerait l’anxiété. En effet, cette plante serait adaptogène, c’est à dire qu’elle permet d’augmenter la résister de l’organisme au stress.
Enfin, elle permettrait aussi de traiter la néphropathie diabétique (dommage aux reins résultant en partie d’un mauvais contrôle du diabète). Dans une étude publiée dans Indian Journal of Experimental Biology en 2012 , on a prouv » que l’utilisation du shatavari permettait de protéger les changements anormaux des tissus rénaux.

 

Etudes

Des études ont été réalisées sur le Shatavari et ont prouvés son effet bénéfiques sur les ulcères gastriques et les troubles digestifs car elle protégerait les parois et les muqueuses contre l’acidité et les brûlures qu’elle cause.

D’autres études scientifiques amènent qu’il y aurait une amélioration de la durée de vie des cellules mucosales et de la sécrétion de prostaglandines qui protégeraient l’estomac.

Une étude a montré que chez des buffles, le Shatavari stimulait la production de lait. ‘’Cet effet galactagénique a été confirmé par un essai clinique. Un extrait de Shatavari combiné à d’autres extraits de plantes a augmenté la sécrétion de lait chez des femmes se plaignant de ne pas avoir suffisamment de lait. Le fait qu’une diminution progressive de la sécrétion lactée se soit produite avec l’arrêt du traitement suggère que l’amélioration obtenue est bien due à la seule supplémentation et non à un quelconque effet psychologique.’’ (nutranews.org)

Egalement, ‘’les propriétés immuno-modulatrices de Shatavari ont montré leur capacité à protéger des rats et des souris contre une septicémie abdominale développée de façon expérimentale. On a ainsi montré que l’administration orale d’une décoction de poudre de Shatavari produit une leucocytose (augmentation passagère du nombre de globules blancs) et des neutrophiles en même temps qu’elle stimule l’activité de phagocytose des macrophages et des polymorphes. Le pourcentage de mortalité chez les animaux traités avec le Shatavari était réduit de façon significative avec un taux de survie comparable à celui d’un groupe d’animaux traités par une association de métronidazole et de gentamicine.’’ (nutranews.org)

Une autre étude a permis de prouver l’utilité du Shatavari sur les ulcères. En effet, une étude publiée dans le Journal of Herbal Pharmacotherapy en 2006 a prouvé que le shatavari aidait à traiter les ulcères gastriques en freinant la libération d’acide chlorhydrique.

 

Contre indications

Il n’y a pas de contre-indications et d’effets secondaires connus mais faisant partie de la famille des asperges, elle ne peut être consommée par les personnes en étant allergiques.

Cela dit, peu d’études ont été réalisées sur cette plante et sur les effets de sa consommation à long terme. Il faut donc être prudents sur les doses utilisées et sur une utilisation trop prolongée du Shatavari.

Sources :

http://www.reponsesbio.com/2016/11/16/shatavari-panacee-feminin/

http://www.ayurvedanice.com/shatavari-proprietes-et-bienfaits/

http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=318

https://lesaventuresvertesdesophie.com/2017/06/08/le-shatavari-votre-nouvel-allie-sante-ayurvedique/

https://couleurs-de-la-vie.blog4ever.com/asparagus-racemosus-shatavari-problemes-feminins

Le shatavari

http://www.ayurvana.fr/biologische-shatavari.html

http://www.atreya.com/ayurveda/Shatavari-Asparagus-racemosus,238.html

Shatavari

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hétéroside

http://musculationetfitness.fr/les-saponines-steroides-et-leurs-bienfaits/

Le soja, les isoflavones et la santé : prudence

https://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/mucilage

http://www.medecinesnaturelles.com/index.php?to=334

La Centella asiatica

La centella asiatica appelée aussi Gotu Kola ou herbe du tigre (en référence au fait que le tigre se roule dedans pour guérir ses plaies) est une petite plante composée de tiges fines et de petites fleurs roses. Son nom latin est hydrocotile asiatica.

Dans la médecine ayurvédique, elle est appelée ‘’Brahmi’’.
Cette plante est originaire d’Asie et plus particulièrement de l’Inde.
Utilisée depuis des siècles dans la médecine ayurvédique en Chine et en Inde pour ses nombreuses vertus, cet ‘’Elixir de longue vie’’ permettrait entre autres de ralentir le vieillissement.
On raconte qu’en Asie, le chinois Li Ching-Yun aurait vécu plus de 200 ans en consommant chaque jour de la cette plante en infusion ou en salade.

 

De nombreuses vertus

La centella asiatica appelée aussi Gotu Kola est cicatrisante, anti-oxydante, anti-inflammatoire et antimicrobienne.
De nombreuses études ont prouvé que l’utilisation du gotu kola était bénéfique pour traiter l’insuffisance veineuse comme les varices, les jambes lourdes ou la fragilité capillaire. Cette plante serait aussi utile en cas de microangiopathie et d’hypertension veineuse.

La centella asiatica appelée aussi Gotu Kola serait un excellent anti-âge. En effet, elle est utilisée en cosmétique grâce aux propriétés de ses deux constituants principaux : les saponosides (Madécassoside, Asiaticoside) et les triterpènes (Acide asiatique, acide madécassique). Les saponosides et les triterpènes permettent à la peau de produire plus de collagène et de meilleure qualité. Le collagène étant la protéine qui rend la peau élastique et résistante, l’apport de ces deux actifs permet donc une réduction des rides, du relâchement de la peau et ces signes de vieillesse de la peau qui viennent avec le temps.
En cosmétique toujours, elle permettrait de réduire la cellulite en réduisant les toxines présentes dans notre corps et en améliorant notre circulation sanguine.
Elle permettrait aussi de traiter l’anxiété et les problèmes de mémoires. On a prouvé, par des essais réalisés sur les rats, que le gotu kola réduirait l’activité motrice et augmenterait la mémoire et concentration, tout en réduisant l’anxiété. Cet effet ‘’anxiolytique’’ serait dû à l’asiaticoside que l’on retrouve dans la plante.
Elle sert aussi à lutter contre les troubles cognitifs et le vieillissement du cerveau.

On l’utilise également pour traiter les problèmes cutanés tels que le ezcéma ou l’acné.
Utilisé en crème, il améliore le processus de guérison et de cicatrisation de la peau. Il augmente le taux de collagène et de fibroblastes qui permettent la régénération des tissus.

Cette plante a également des propriétés diurétiques. Ce qui permet à notre corps d’éliminer les liquides en excès dans notre corps et limiter la rétention d’eau.

 

Comment l’utiliser ?

La centella asiatica appelée aussi Gotu Kola peut s’utiliser en infusion. Les effets seront plus longs à venir mais c’est la façon la plus douce de la consommer.
Il peut aussi s’utiliser sous forme de crème ou d’huile pour usage local en cas de cicatrices, rougeurs, ezcéma ou encore pour éliminer la cellulite.
Enfin, il peut se prendre en comprimé, en extrait ou sous forme de liquide.

Sources: