Astuces pour garder le moral

astuces pour garder le moral

Astuces pour garder le moral

Je te donne mes astuces pour garder le moral. Depuis début décembre, on sent tous la même bascule : les matinées sombres, les journées trop courtes, le froid qui s’installe et le moral qui vacille un peu plus chaque semaine. Et c’est justement dans ces moments où tout semble plus lourd qu’on se met à chercher des astuces pour garder le moral et continuer à avancer malgré la saison. L’hiver nous ralentit, parfois sans prévenir. On se sent plus fatigué·e, moins motivé·e, plus sensible, et on se demande ce qui ne va pas chez nous.
En réalité, rien ne cloche : ton corps fait simplement de son mieux pour s’adapter.

L’hiver bouscule vraiment ton corps

Quand la lumière disparaît, beaucoup de choses se passent en coulisse dans ton organisme. Ton horloge interne, qui dépend de la luminosité, se dérègle et t’envoie des signaux contradictoires. La sérotonine, qui stabilise ton humeur, diminue plus facilement. La mélatonine arrive trop tôt, au point que tu pourrais t’endormir en plein milieu de l’après-midi. Et comme le froid demande plus d’énergie, ton corps réclame des aliments chauds et enveloppants, souvent plus denses que d’habitude.
On a l’impression d’être “moins fort·e”, alors qu’en réalité, on fonctionne exactement comme un humain censé fonctionner en hiver.

la lumière joue sur le moral

Rien n’a autant changé mes hivers que de chercher un peu de lumière dès le matin. Même quand le ciel est gris, la lumière extérieure reste plus puissante que celle d’une pièce éclairée. Alors j’ouvre les rideaux dès le réveil, je me place près d’une fenêtre pour boire mon matcha ou mon café, et j’essaie de marcher dix minutes dès que c’est possible. Ces petits gestes relancent mon énergie, mon humeur et mon sommeil. Ce n’est pas une révolution, mais ça fait une différence énorme.

Je bouge pour me sentir vivante

L’hiver ne sera jamais la saison où j’ai envie d’être une machine. Et c’est ok. J’ai compris que bouger doucement suffit largement à secouer la brume mentale. Quelques pas, un moment de respiration, un peu de pilates ou une danse improvisée dans le salon… L’essentiel est là : rappeler à mon corps qu’il a le droit de se réveiller à son rythme, sans pression.

Je choisis un petit-déj qui me réchauffe mon moral

J’ai remarqué que si je commence ma journée avec un café vide, je me retrouve à chercher du sucre toute la matinée. Alors maintenant, je m’offre un petit-déjeuner chaud et nourrissant : quelque chose qui réchauffe, qui me donne de l’énergie stable, qui me rassure. Quand mon matin est solide, tout le reste de la journée devient plus doux. Ce n’est pas une règle stricte, c’est un cadeau que je me fais.

Je garde mes petits rituels de boisson chaude

En hiver, j’ai besoin de repères. Une boisson chaude devient presque un rituel émotionnel. Un matcha pour une énergie lisse, un cacao cru pour le mood, une infusion pour apaiser le soir… Ce n’est pas tant la boisson qui compte, mais ce moment où je me pose, où je souffle, où je m’écoute. L’hiver demande ce genre de pauses.

J’écris un peu quand ma tête déborde

Quand les journées sont sombres, les pensées ont tendance à prendre plus de place. Alors j’ai pris l’habitude d’écrire quelques lignes quand je sens que tout tourne trop vite dans ma tête. Ce n’est pas un journal intime parfait, juste un espace où déposer ce qui pèse. Quelques mots suffisent souvent à alléger la journée.

Je garde un lien, même minuscule, avec les autres

L’hiver me donne souvent envie d’hiberner, mais je sais que le lien humain est un antidote puissant. Je ne cherche pas à remplir mon agenda : une rencontre, un café, une marche ou un simple message vocal suffisent. Parler à quelqu’un, rire un peu, voir une autre énergie que la mienne… ça réchauffe plus qu’un radiateur.

J’accepte que l’hiver soit une saison lente

C’est sûrement la plus grande leçon que j’ai apprise. L’hiver n’est pas fait pour être performant. Ton énergie est différente, ton mental aussi. Tu n’es pas censé·e être au maximum de toi-même quand la nature entière se met au repos. Alors j’arrête d’exiger de moi une productivité d’été en plein mois de décembre. C’est pas grave de faire moins. Je me repose un peu plus et paradoxalement, je me sens mieux.

Respire : tu n’es pas en échec, tu es simplement en hiver

Rester en forme en hiver ne veut pas dire lutter contre toi-même. C’est au contraire apprendre à t’écouter, comprendre le langage de ton corps, et lui répondre avec douceur.Ton moral n’est pas faible, il réagit simplement à la saison.
Et ton énergie n’est pas perdue : elle fonctionne en mode économie.
Quant à l’appétit, ce n’est pas un problème, mais une réponse naturelle au froid.
Tu n’as rien à corriger. Tu peux juste t’accompagner avec bienveillance et traverser l’hiver en douceur, un geste simple à la fois.

 

Sources:

https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/seasonal-affective-disorder/in-depth/seasonal-affective-disorder-treatment/art-20048298

https://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/exercise-is-an-all-natural-treatment-to-fight-depression

https://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/food-and-mood-is-there-a-connection